Ces quatre nouveaux grands ports maritimes remplaceront le port autonome de la Guadeloupe, et trois ports d’intérêt national actuellement concédés aux chambres de commerce et d’industrie (CCI) locales de Fort-de-France (Martinique), de Dégrad-des-Cannes (Guyane) et de Port-Réunion (Réunion).
Les principaux volets de la réforme :
– elle décline dans les DOM le modèle des grands ports maritimes hexagonaux, tout en tenant compte des spécificités inhérentes à la situation locale pour permettre à leurs ports de mieux répondre aux exigences de performance et de compétitivité qu’imposent l’évolution du commerce maritime international et la concurrence avec les ports étrangers,
– elle accroît, par leur présence au sein du conseil de surveillance, le poids des collectivités territoriales par rapport à la situation actuelle pour une meilleure inter-action entre le développement des ports d’outre-mer et l’évolution des territoires sur lesquels ils sont implantés,
– elle intègre le souci d’une meilleure maîtrise des coûts de passage portuaire, et donc des prix en outre-mer ; cette préoccupation avait été soulignée lors du débat parlementaire sur la loi du 22 février 2012, notamment par les élus ultramarins,
– enfin, ce cadre nouveau doit permettre de faciliter l’investissement portuaire et la réalisation des projets d’infrastructures portuaires.
Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, et Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, se félicitent que l’Etat achève ainsi la transformation de ses grands établissements portuaires en outre-mer, et souhaitent que l’énergie soit maintenant consacrée à l’amélioration de la compétitivité de ces ports, à la dynamisation de la chaîne logistique terrestre dont ils constituent un moteur majeur, et à l’industrialisation maîtrisée des sites. Les ports sont des éléments essentiels sur le chemin de la reprise de l’activité économique dans notre pays.