Par gilles dégras.
2003 (création du #Collectifdom)…2014 (création du #CREFOM). Entre ces deux années, les domiens en, totale errance, ont fait le choix d’une amnésie brillante et vibrante.
Un homme a su pleinement profiter de cette véritable et regrettable panne communautaire pour mettre en place son incroyable bis repetita déguisé en vaut mieux deux fois qu’une : Patrick Karam.
Faisant l’impasse sur la mémoire qui fait l’histoire, certaines et certains pensent dur comme fer que le CREFOM est une chance pour l’outremer. Oui mais est-ce vraiment sérieux quand on prend les mêmes incapables et qu’on recommence ? C’est une BONNE QUESTION.
Pour tenter d’y répondre et laisser chacun maître de son opinion, de son jugement, voilà deux textes . Un rédigé par mes soins et un autre de l’écrivain historien Claude Ribbe qui bizarrement est aujourd’hui… membre du CREFOM.
Vous trouverez également après ces articles…la liste des « membres » du CREFOM…(Nous avons contacté plusieurs d’entre eux qui aujourd’hui s’interrogent sérieusement sur l’intérêt de leur présence sur cette liste étant donné la dimension « apolitique variable » de la structure).
LE CAS KARAM, OU COMMENT MANIPULER UNE COMMUNAUTE POUR SES PROPRES DESSEINS
01-05-2007
Le 23 décembre 2005, on se posait la question. « Patrick Karam roule-t-il pour #Sarkozy ? « . Cette interrogation empreinte de réponse évidente avait à l’époque déclenché une montée de bouclier des naïfs réunis au sein de l’association Collectifdom. On criait haro sur le baudet… La dimension pigmentaire de celui qui a pu se faire notamment passer pour un cubain faisait de moi un raciste primaire et primé.
16 mois plus tard, celui qui disait que ce Collectif était apolitique est le président, le porte étendard du Comité de Soutien à Nicolas Sarkozy parmi les originaires d’Outre-Mer. Ouf. Le masque visqueux est tombé.
Pour la énième fois , la communauté antillo tout ce qu’on veut de France a servi de rampe de lancement à un opportuniste. Un de plus. Aussi, on comprend mieux sa rage rare quand, Harry #Roselmack avait signifié au grand jour son petit jeu lors de la cérémonie des « Césaires de la Musique ». Ceux qui étaient en retard d’un esprit vif n’ont pas pu remettre les pendules à leurres.
Le Collectifdom poursuivait sa démarche démocratique et #apolitique avec l’arrivée « bananière » de Claude #Ribbe qui renvoya à son micro-onde une femme qui voulait mener la barque.
Ca ne vous rappelle rien ? Michelle Alliot -Marie doit encore avoir accroché à la luette le goût d’un boc fait par Nicolas Sarkozy quand elle a voulu se risquer au jeu de la candidature à l’intérieur de l’#UMP. Apolitique vous avez dit…? Aujourd’hui le Collectifdom va servir aux ambitions d’un président qui se veut de la future ex-UDF (vouloir n’est pas pour l’instant pouvoir dit-on) et qui nourrit l’envie de régner sur la cosmopolite Sarcelles…
En attendant , Patrick Karam a pour mission de décrocher un symbole noir : Lilian #Thuram.
Mais l’homme n’est pas un Ben Johnson ou un Mike Tyson qu’on peut faire facilement tomber de son sommet… Alors on use de l’argument pigmentaire (tiens, ça me rappelle quelque chose) encore une ficelle pathétique pour un adepte de la filouterie intellectuelle… apolitique.
Voilà la dernière c… apolitique du sieur…
Le comité de soutien à Nicolas Sarkozy parmi les originaires d’Outre-mer a accusé lundi le footballeur Lilian Thuram de tenir « un discours haineux » contre le candidat de l’UMP à la présidentielle, lui reprochant d’avoir « l’indignation sélective ».
Dans un communiqué à l’AFP, Patrick Karam, président de ce comité, a dénoncé « la tournure nauséabonde » de la campagne électorale, estimant que « le parti socialiste a lancé, avec l’aide de médias complaisants (…) et de Lilian Thuram, une campagne honteuse de diabolisation de Nicolas Sarkozy ».
Selon M. Karam, « Lilian Thuram, qui soutient en sous-main Ségolène Royal » et qui estime que Nicolas Sarkozy a « une vision raciste de la société », « développe ce thème jusqu’à la nausée ».
A la mi-avril, dans les colonnes du quotidien espagnol El Mundo, le défenseur central de l’équipe de France et du FC Barcelone, d’origine guadeloupéenne, avait accusé le candidat de l’UMP d’avoir « un discours raciste ».
Il a réitéré ses accusations lundi dans Libération, estimant que « M. Sarkozy éveillait le racisme latent des gens ». « M. Thuram a l’indignation sélective », affirme Patrick Karam, selon qui le footballeur n’a pas réagi lorsque le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, avait qualifié les harkis de « sous hommes », ou lorsque le même élu socialiste a regretté le trop grand nombre de +noirs+ en équipe de France.
Contrairement aux affirmations de M. Karam, Lilian Thuram avait qualifié le discours de M. Frêche de « malsain », et ce dès le lendemain de la publication de ses propos, en novembre. Et il avait demandé son exclusion du PS dans une lettre ouverte cosignée avec Pascal Blanchard, historien et chercheur au CNRS, spécialiste de l’histoire coloniale. Cette exclusion a été décidée par le parti socialiste le 27 janvier.
23 mai 2008 : une bonne date pour le départ de Patrick Karam
Par Claude #Ribbe, jeudi 22 mai 2008 à 17:57
Lorsque François Fillon a annoncé que le 23 mai s’ajouterait au 10 mai pour célébrer la mémoire de l’esclavage, personne n’a rien compris et je suppose qu’il n’a rien compris lui-même.
Nicolas Sarkozy a parlé d’une promesse électorale qu’il se devait de tenir. Mais vis-à-vis de qui s’est-il engagé ? Dieu seul le sait. Le 23 mai ? Pourquoi pas le 24 ou le 26 ? À cause d’une marche qui a eu lieu il y a dix ans ? Cela paraît un peu insuffisant pour que toute la France s’extasie. Pendant la campagne électorale présidentielle, est apparu un inconnu, Patrick Karam, qui s’est présenté au candidat Sarkozy comme la personnalité la plus populaire de l’Outre-Mer sur la foi d’une « puissante association » qu’il a créée en 2003 et financée, paraît-il «sur ses économies», ce qui est méritoire quand on sait le mal qu’il a pour offrir un verre d’eau. D’où vient ce Karam ? Personne ne l’a jamais su.
Le personnage est haut en couleur et finalement assez sympathique (au second degré bien sûr). Origines libanaises ou peut-être cubaines, torse bombé, tête de catcheur, oeil de biche, vocabulaire de colleur d’affiche, manières de vendeur de saucisses.
Brut de décoffrage, fort en gueule, caractériel, se disant ceinture noire de karaté, parlant un français approximatif mâtiné de créole, il brandit l’invective et menace volontiers d’en venir aux mains lorsqu’il est contrarié. N’annonçait-il pas naguère, l’œil injecté de sang, et maîtrisant mal une soudaine crispation du muscle facial qui décèle sa colère, son intention de «kärcheriser Sarkozy», de «péter la gueule à Claude Guéant», de s’enchaîner aux grilles de l’Élysée si on ne lui donnait pas séance tenante une voiture de fonction de grosse cylindrée ?
J’ai assisté à une scène mémorable où il a fallu le retenir à deux dans un café, car le bougre venait d’apercevoir Alain-Gérard Slama, le chroniqueur du Figaro, auquel, allez savoir pourquoi, il voulait administrer séance tenante une sévère correction. Je me suis toujours demandé si c’était de la folie ou de la bêtise.
Sans doute un peu des deux. Ayant un penchant pour les excentriques, j’ai fini par trouver le personnage assez amusant et à m’en égayer de temps en temps. Karam n’a jamais vraiment été un ami, mais, je l’avoue, pendant un temps j’ai eu un faible pour lui et je l’ai même supporté plusieurs fois à déjeuner, ce qui est une épreuve, même lorsqu’on n’est guère pointilleux sur le savoir-vivre. J’ai fait semblant de ne pas entendre ses plaisanteries douteuses sur les « makomés » (manière péjorative de désigner les homosexuels aux Antilles).
Des plaisanteries si récurrentes que je me suis demandé s’il n’en était pas un, si ce n’était pas une manière de me déclarer sa flamme. Tout cela aurait pu me rendre presque indulgent si son discours décousu n’avait bientôt viré à la xénophobie pure et dure. Rama Yade elle-même s’en est émue dans une lettre assez imagée dont la copie m’est parvenue et que je rendrai peut-être publique un jour.
Bref, en se servant des associations de l’Outre-mer comme d’un marchepied, Karam est parvenu à obtenir une petite boutique dans les communs de l’hôtel du secrétaire d’État à l’Outre-Mer. La place n’est pas mauvaise. Les plus modérés soutiennent qu’il perçoit 8000 euros chaque mois. Certains parlent de 12 000. Plus les frais. Cependant, la définition des activités du «délégué interministériel à l’égalité des chances des Français originaires d’outre-mer» est des plus vagues.
Karam m’ayant confié un jour que Sarkozy allait lui donner du travail mais qu’il était incapable de définir son poste, je lui avais, pour rire, rédigé sur un coin de table une lettre en lui recommandant bien d’exiger que sa mission soit «interministérielle», ce qui lui permettrait d’avoir la paix.
J’ai l’impression que ce que je prenais pour un canular a vraiment marché. L’improbable s’est produit : Karam a obtenu une sinécure sur mesure. Sans diplôme approprié, sans qualification, sans manières, le voilà mamamouchi. Au bluff. Un directeur de cabinet, un chef de cabinet. Un vrai ministricule.
Notre délégué interministériel parade donc à présent aux frais du contribuable dans une 607 gris métal conduite par un chauffeur. Pour lui, cette voiture, dont il a sans doute longtemps rêvé, est le symbole du pouvoir qu’il pense détenir sur ses compatriotes. Lors d’une manifestation récemment organisée par RFO à l’université de Saint-Denis, il même a exigé que l’automobile entre sur le campus et soit garée à la porte du bâtiment où se tenait la réunion, pour que tout le monde puisse admirer celui qui se prend, dans son carrosse, pour le gouverneur du Cinquième DOM.
S’il en avait eu les compétences et la volonté, Karam aurait pu donner un peu de sens à sa fonction. Les Ultramarins ont vraiment besoin d’être aidés. Le Bumidom les a relégués dans des banlieues et dans les bas emplois de la fonction publique. Le fameux « génocide par substitution » dont parlait Césaire.
Au lieu de cela que fait-il ? Il intrigue, il fulmine, il essaie de terroriser, il monte des coups. Personne ne dit rien, car les Ultramarins de métropole sont vulnérables. Karam leur fait peur, menaçant (toujours par personne interposée) d’utiliser ses « réseaux » pour bloquer une subvention, une mutation.
Et surtout, il attend. Il espère. Quoi donc ? La place du secrétaire d’État. Yves Jégo, à peine nommé, partit en Nouvelle-Calédonie. Celui qui voulait être calife se précipita aussitôt à l’Élysée pour se faire photographier et déclarer que le Président lui avait « renouvelé sa confiance » et entendait lui donner un « rôle ». La passion de Karam pour Nicolas Sarkozy est assez bizarre. Il n’est pas certain qu’elle soit réciproque.
En réalité, le seul qui apprécie ce curieux personnage soudain infiltré dans l’appareil d’État est le président du CM98 (Comité de marche du 23 mai 1998), une petite association dont Karam, en privé, ne se prive pas de dire qu’elle ressemble beaucoup à une secte et son président à un gourou illuminé. Pour des raisons obscures, le président de ce CM98 s’est mis en tête d’obtenir que le 23 mai soit un jour de mémoire. Nicolas Sarkozy, pensant faire plaisir à un outre-mer qui a massivement voté contre lui, a cédé. Cela ne lui coûtait rien.
Que peuvent penser les Français ? Une loi a été votée en 2001. En 2006 une journée de mémoire a été décidée par le président de la République. En 2008 une deuxième journée de mémoire, treize jours après la première. C’est à se demander si cette multiplication des dates n’est pas une manière de ridiculiser les descendants d’esclaves.
Pour se donner une raison d’être, Karam fait aussi dans la Culture. Un rôle de composition, on s’en doute. Le voilà qui se pique de rendre hommage à Césaire en organisant une « veillée » le 19 avril devant la Sorbonne en présence du ministre de l’Agriculture (un clin d’œil sans doute aux planteurs de bananes de la Martinique).
Mais c’est surtout la cérémonie du 10 mai 2008 dans le jardin du Luxembourg qui restera dans les annales. Pas à cause du discours du président de la République qui n’avait rien de surprenant puisqu’il se déclarait décidé à appliquer la loi Taubira, mais du fait que Karam avait réussi à se substituer au comité présidé par Françoise Vergès, laquelle, écoeurée, assistait à tout cela en «ethnologue». Karam représentant les descendants d’esclaves, c’était assez curieux.
Les très rares mélomanes de l’assistance ont certainement apprécié la véritable exécution capitale infligée à l’œuvre du chevalier de Saint-George par les Archets de Paris dont une sono de pacotille crachait les fausses notes émises pas des crin-crin désaccordés. Les historiens se sont peut être alarmés de l’omniprésence ce jour-là d’un spécialiste qui attribue au musicien-escrimeur un père de fantaisie et le fait naître six ans avant sa venue au monde.
Tout cela n’aurait guère d’importance si la cérémonie ne s’expliquait par la haine que Karam me voue. Parce qu’après avoir travaillé pendant trente ans sur Saint-George, j’ai publié en 2004 une biographie qui aujourd’hui fait référence, parce que j’ai écrit un spectacle mis en scène à Versailles par Bartabas qui a rendu Saint-George populaire en attirant 50 000 spectateurs en 6 représentations.
Parce qu’en 2007, j’ai été l’invité officiel des cérémonies de l’abolition de la traite à Westminster en présence de la Reine d’Angleterre. Tout ça pour ça ! Au-delà de la tectonique du ressentiment, Karam a surtout démontré ce jour là de manière éclatante, à travers ce seul exemple, qu’il n’était pas là pour défendre les Ultramarins de métropole contre l’inégalité et l’injustice mais bien au contraire pour créer inégalité et injustice au gré de ses lubies. Sachant qu’un de ses compatriotes guadeloupéens, descendant d’esclaves, était incontournable sur Saint-George, ce jour-là, il a délibérément tenté de mettre en valeur (si l’on peut dire) un métropolitain.
Et il a choisi le plus incompétent, ne comprenant pas que c’était à Saint-George qu’il faisait injure et, à travers lui, à tous ces Afro-descendants qu’il méprise profondément.
Je n’irai pas jusqu’à dire pour résumer que Patrick Karam est viscéralement raciste, mais je confesse qu’il m’arrive souvent de me poser la question. Il n’est pas sans importance de savoir que c’est à la suite de cette publication sur Saint-George que j’ai connu Patrick Karam et créé au sein du Collectif Dom, une commission Culture avant d’assumer, fin 2006, la présidence de cette association. C’était en décembre 2004 lors d’une manifestation qu’il avait organisée entre la République et la Bastille et qui réunit un millier de participants. Je compris beaucoup plus tard que c’était grâce à la participation de syndicats qu’il avait réussi à manipuler. Karam était la cible de nombreuses attaques au motif qu’étant d’origine libanaise, il n’était pas le Guadeloupéen le plus représentatif qu’on pût trouver et que tout cela sentait le roussi.
Naturellement, je pris sa défense au nom de l’antiracisme. J’avais de nombreuses activités parallèles à la rédaction de mes ouvrages et je m’exprimais régulièrement sur mon blog. Le soutien apporté à mes combats et la reprise de la plupart de mes textes fut la principale activité du Collectif DOM en 2005-2006 : réhabilitation du général Dumas, dénonciation des propos insultants tenus contre les descendants d’esclaves par Pétré-Grenouilleau, Sevran, Frêche ou Finkielkraut, lutte pour l’abrogation de l’article 4 de la loi du 23 février 2005, contre les projets de statistiques « ethniques ».
Lorsque parut Le Crime de Napoléon et que cela fit quelque bruit, le Collectif Dom organisa aussitôt une manifestation devant les Invalides qui réunit plus de journalistes que de participants. Karam tentait de se servir de moi pour se donner de l’importance. C’était plutôt flatteur. Il se disait de gauche. Mais grâce à son association, il réussit à approcher des conseillers de Nicolas Sarkozy.
Des revers de fortune l’obligeaient à trouver un emploi. Fasciné par le pouvoir, il espérait être nommé préfet à l’égalité des chances. Mais Chirac s’y serait opposé. C’est dans ce contexte que Patrick Karam annonça – contre mon avis – le retrait de la plainte déposée par le Collectif DOM contre l’historien Pétré-Grenouilleau. Ce revirement fut négocié. Contre quoi et avec qui, cela reste un mystère.
Lorsque Karam proposa ouvertement de se mettre au service du ministre-candidat, il lui fallut bien annoncer son départ de l’association dont j’assumai peu après la présidence. Bien d’entendu, je demandai d’emblée à prendre connaissance des statuts, du règlement intérieur, de la liste des membres et de la situation financière. Si j’obtins bien, non sans difficulté, les statuts qu’il fallut modifier tant ils étaient étranges, je ne pus jamais avoir la moindre information sur l’état des finances ni la liste des membres. Et pour cause. Le Collectif DOM, qui annonçait «plus de 40 000 membres et sympathisants», n’avait en réalité que 10 adhérents qui se confondaient d’ailleurs avec son bureau.
Quant aux finances, elles restèrent toujours opaques, le chéquier de l’association étant détenu par un fidèle, Daniel Dalin, qui en usait à sa guise et sans contrôle possible de ma part. N’engageant aucune dépense et n’encaissant aucune recette, je pris rapidement mes distances avec une organisation qui de fait était incontrôlable puisque manipulée de l’extérieur. Une indépendante, Béatrice Dhib, dévouée à Patrick Karam, en assurait la «communication».
Je cherchai vainement de savoir si elle était rémunérée et par qui. L’intéressée m’assura qu’elle était «free-lance» et qu’elle établirait des factures. La trésorière ne voulut jamais me les montrer. Il fut vite évident que Patrick Karam entendait continuer à présider le Collectif DOM à sa manière et par personnes interposées. J’en eus bientôt la preuve. Au début de l’année 2006, il me donna rendez-vous dans l’espoir de me remettre une enveloppe contenant des documents selon lui « explosifs » contre la présidente de la chambre de Commerce de Guadeloupe, Colette Koury, à laquelle il voue une haine apparemment obsessionnelle et qu’il accuse de toutes sortes de délits.
Karam souhaitait que j’entame, au nom du Collectif Dom, une campagne de dénigrement contre cette Guadeloupéenne que je ne connaissais pas, au seul motif qu’elle aurait réclamé à M. Karam père que je ne connaissais pas non plus des arriérés de loyers. M. Karam père tenait un magasin dans le hall de l’aérogare de Pointe-à-Pitre (qui dépend de la Chambre de Commerce) et sa situation était alors des plus délicates. Bien entendu, je m’abstins de me mêler de cette histoire louche. Curieusement, au cours de ce rendez-vous, Karam se leva précipitamment pour aller saluer avec empressement François Léotard qui passait par là. Karam se vanta d’avoir accompli des «missions» en Orient lorsque ledit Léotard était ministre de la Défense.
À la vérité, il se vantait de toutes sortes de choses et il avait une façon inimitable de courir pour serrer la main des gens plus célèbres que lui, lesquels étaient fort nombreux. En juin 2007, après l’élection de Nicolas Sarkozy, le loustic entama une campagne pour tenter d’empêcher Claudy Siar d’obtenir une fréquence de radiodiffusion dans la région parisienne. Claudy était, selon lui, l’agent de l’Afrique, de Bongo, du Cran, de Rama Yade et de Basile Boli. Une conspiration des Africains pour remettre les Antillais en esclavage.
Un mail accréditant cette thèse loufoque me parvint un beau matin. Il émanait du Collectif DOM. Je n’en avais eu aucune connaissance préalable (alors que je présidais l’association). Signé de Daniel Dalin, secrétaire général de l’association, en télépathie directe avec Karam, il était empreint d’une telle haine et d’une telle xénophobie qu’il tombait sous le coup de la loi. Dalin étant analphabète, je me doutais bien qu’il avait été entièrement rédigé par son mentor (ce dont j’eus plus tard la confirmation). Je fis savoir dans l’heure mon intention de présenter ma démission à la prochaine réunion de bureau. À partir de là, je n’eus plus aucun contact avec Karam, mis à part un SMS sibyllin qu’il m’adressa en décembre 2007 alors qu’il était en conflit ouvert avec Christian Estrosi, secrétaire d’État à l’Outre-Mer, sans doute dans l’espoir d’obtenir mon soutien. Entre temps Karam avait été nommé Délégué interministériel et il avait recruté Béatrice Dhib. En quelques mois, ses relations avec l’actuel maire de Nice étaient devenues si tendues que la presse s’en fit l’écho et qu’on arriva à une situation détestable et choquante. Le plus incroyable, c’est que les manœuvres qu’il utilisa alors, dignes d’un roman, furent assez efficaces pour qu’il reste en poste.
Ayant appris au début de l’année 2008 que j’étais toujours officiellement président du Collectif DOM, je fus obligé de convoquer dans les formes les 10 membres de l’association et de demander quitus de sa gestion à une trésorière dont je n’eus jamais aucune nouvelle. C’est finalement Charles Dagnet qui prit officiellement la présidence le 4 février 2008, dans des conditions régulières attestées par un constat d’huissier, ce qui l’amena a faire bloquer les comptes et à lancer une instance judiciaire aux fins d’obtenir des informations sur la gestion de cette bien curieuse association. Pendant ce temps, deux « hommes de paille » de Patrick Karam – Daniel Dalin et Régine Privat – chantaient les louanges du délégué interministériel au nom du Collectif Dom.
On aurait pu espérer qu’en dépit de ce contexte plus que suspect, Karam ferait néanmoins avancer le dossier des Ultramarins de métropole. En réalité, depuis un an, il a fait tout le contraire. Sa principale activité fut de tenter de se construire un réseau et de régler ses comptes avec les compatriotes qui lui déplaisent, c’est-à-dire à peu près tout le monde. Il n’est pas un jour où je ne reçoive une plainte de quelqu’un qui estime avoir reçu des menaces. Il y a de cela quelques semaines, il m’a même adressé un message d’insultes (via son attachée de presse Béatrice Dhib) où il m’accuse de «puer». Drôle de langage pour quelqu’un qui exerce une mission de service public sous la tutelle du Premier ministre.
Le bilan est particulièrement accablant. Après un an de gesticulations, on s’aperçoit non seulement que Karam n’a rien fait pour faire baisser les billets d’avion entre la métropole et Paris, ce qui résume à peu près sa mission, mais qu’il a osé présenter un plan pour sacrifier les congés bonifiés auquel les Utramarins sont particulièrement attachés. Sa tentative de s’approprier la mémoire de l’esclavage est pitoyable. Dans de telles conditions, le mieux serait qu’il disparaisse au plus tôt. Le 23 mai est une bonne date. Si tel n’était pas le cas, les soutiens qu’il prétend avoir auprès des békés pourraient bien conduire à une situation que je n’aimerais pas avoir à gérer. L’histoire a montré qu’il n’est pas prudent de jouer avec l’outre-mer.
CREFOM
Président 1. KARAM Patrick, auteur, ancien délégué interministériel, conseiller régional d’Île-de-France Vice-présidents 2. PATIENT Georges, sénateur de Guyane, président de l’intergroupe parlementaire de l’outre-mer (collège des élus); 3. MARTIAL Jean-Michel, comédien, metteur en scène (collège des personnalités); 4. PENTOSCROPE José, président du Cifordom, Centre d’information et de formation des originaires d’outre-mer (collège des associations) Vice-présidents délégués
5. BAREIGTS Ericka, députée de la Réunion; 6. CLAIREAUX Karine, sénatrice de Saint-Pierre-et-Miquelon; 7. ALIE Marijosé, journaliste, directrice déléguée aux programmes de France Télévisions, chargée de la diversité; 8. LAURET Michel, avocat, président de l’Amicale des Réunionnais de Paris; 9. ROMANA Serge, professeur de médecine, généticien, président du CM98 (Comité Marche du 23 mai 1998); 10. SIAR Claudy, fondateur & dirigeant de Tropiques FM, journaliste, producteur radio & télévision Collège des élus de l’Hexagone 11. ROLLE-ROMANA Viviane, responsable du collège, conseillère régionale Ile de France Commission déontologie & éthique 12. REINETTE Michel, rédacteur en chef de France 3, expert en formation audiovisuelle, réalisateur, documentariste;
13. LAVENTURE Luc, directeur de rédaction (France Télévisions) Commission santé & maladies spécifiques 14. HIPPOCRATE-FIXY Jenny, écrivaine, présidente de l’Association pour l’information et la prévention de la drépanocytose (APIPD) et du collectif «Ensemble contre la drépanocytose» (ECD) Secrétaire général
15. DALIN Daniel, président du Collectifdom (Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais & Mahorais) Secrétaires généraux adjoint
16. BRIOLIN Sara, présidente de l’association Femmes en devenir; 17. MALET Lilian, délégué général de l’ACCDOM (Association des communes et collectivités de l’outre-mer); 18. NUBRET Keyza, directrice de communication; 19. SULPICE Théo, artiste, président du Syndicat polynésien des auteurs-compositeurs (Spac) Trésorier 20. DELAISSER Jean-Max, avocat Trésoriers adjoints 21. ANGLO Roger, président de l’Union nationale de l’outre-mer & porte-parole de la Fédération des associations africaines & créoles; 22. DOCTEUR Jeanne, présidente de La France d’aujourd’hui; 23. MOHAMED Nassufdine, secrétaire général adjoint de l’Association des fonctionnaires mahorais en métropole
24. AMBROSIO Jacques, président d’Accolade; 25. ANRETAR Franck, fondateur du Trophée des arts afro-caribéens & de la Faac, Fédération des associations africaines et créoles 26. AUERBACH CHIFFRIN David, président de la Fédération Total Respect (Tjenbé Rèd), d’Initiative sida outre-mers (Isom), de LGBT/OM (Fédération lesbienne, gaie, bi & trans des Français/es d’outre-mers & de leurs ami/e/s) et de Outre-mers environnements (Ome); 27. BADAT-KARAM Samia, secrétaire générale de la Fédération des entreprises d’outre-mer (Fedom); 28. BEAUJOUR Jean-Claude, avocat, président du Cercle de l’excellence de l’outre-mer 29. BLANCHE Jimmy, président de Jimmy Blanche Organisations; 30. BOYER Cédric, président du collectif GPX Ultramarins; 31. BULVER Frédéric, président de l’APIVS | Association pour l’intégration & une vraie solidarité; 32. CALIFE-ONÉSIPHORE Gaston, président de la Case sociale antillaise; 33. DE LA GUIGNERAYE Dominique, membre de Tous Créoles; 34. DOLIUM Alain, président du Do Tank «Échelle humaine», fondateur de «Talents ô pluriel»; 35. DORION-SEBELOUE Henriette, présidente de l’Ugag (Union des Guyanais & amis de la Guyane), administratrice de France Télévisions; 36. FLOSSE Kaiva, président de l’Association des étudiants de Polynésie française (AEPF); 37. JEAN-JACQUES Rudy, trésorier des Mots des femmes d’ici et d’ailleurs, dirigeant d’Art de fondre; 38. JEANNETTE Patrick, directeur de l’Adcomeam | Assoc. pour le développement de la culture d’outre-mer & de son expression artistique en métropole – directeur de RCOM | Radio Culture Outre-Mer – directeur du CFPMS | Centre de formation professionnelle des métiers du son; 39. JUDITH DE SALINS Jean-Claude, membre du Comité national pour la mémoire & l’histoire de l’esclavage (CNMHE), ancien président de l’Association réunionnaise Communication & culture, conseiller d’honneur de Association internationale des arts plastiques (AIAP / Unesco); 40. KAIKILEKOFE Raphaël, artiste plasticien, président du Siapo (Solidarité itinérante d’artistes du Pacifique & d’Océanie); 41. LAUPEN Edwing, président de l’Ajeg (Association des jeunes de Guadeloupe); 42. LOUVIERS Angèle, avocate, présidente d’Union des Îles, secrétaire générale du comité national pour la mémoire & l’histoire de l’esclavage (CNMHE); 43. LOYSON Freddy, président d’Antilles-Congo; 44. PASTEL Pierre, sociologue, président du Cégom (Collectif des États généraux de l’outre-mer dans l’Hexagone – Fédération des Français/es d’outre-mers); 45. SAINDOU Issouf, président de la Famm (Fédération des associations mahoraises de métropole); 46. SILO René, président de l’Association pour la promotion & le développement du sport ultramarin; 47. VÉNUS-PLOTON Marie-Victoire, présidente d’Exondation – vice-présidente de Nutricréole 2.2. REPRÉSENTANT LE COLLÈGE DES PERSONNALITÉS ET AMIS DES OUTRE-MERS 48. BIJOUX Stéphane, directeur en charge de la diversité (France Télévision); 49. CÉDIA Sylviane, chanteuse; 50. DE LUCY Éric, président de l’Union des producteur de bananes de Guadeloupe & Martinique (UPBGM); 51. DE ROZIÈRES Babette, cheffe cuisinière, animatrice de télévision; liste des membres fondateurs de tous les collèges.docx | Page 2 sur 7
52. DESVARIEUX Jacob, musicien, chanteur; 53. FOLIN Sébastien, animateur de télévision; 54. GERMAIN Greg, comédien, metteur en scène, directeur de théâtre, président du Off d’Avignon, président de l’Agence pour la promotion & le développement des cultures d’outre-mer 55. HINTERMANN AFFEJEE Memona, grand reporter, écrivain, membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) 56. KELLY-TIGIFFON Christine, journaliste, écrivaine, membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA); 57. LAVIL Philippe, chanteur; 58. LÉGITIMUS Pascal, humoriste, acteur, réalisateur; 59. MARTIAL Jacques, acteur, metteur en scène, président de l’Établissement public du Parc & de la Grande Halle de la Villette; 60. MORMECK Jean-Marc, champion du monde de boxe; 61. PALCY Euzhan, réalisatrice, membre du Comité national pour la mémoire & l’histoire de l’esclavage (CNMHE); 62. PHILIBERT Jean-Pierre, ancien député, président de la Fédération des entreprises d’outre-mer (Fedom); 63. RIBBE Claude, écrivain, historien, philosophe, réalisateur; 64. VALMINOS Daniel, patron de presse 2.3.1. REPRÉSENTANT LE COLLÈGE DES ÉLUS (OUTRE-MER) 65. ABOUBACAR Ibrahim, député de Mayotte; 66. ALEXANDRE Rodolphe, président du conseil régional de Guyane; 67. AZEROT Bruno-Nestor, député de Martinique; 68. BERTHELOT Chantal, députée de Guyane; 69. BOREL-LINCERTIN Josette, présidente du conseil régional de Guadeloupe; 70. CORNANO Jacques, sénateur de Guadeloupe; 71. DESPLAN Félix, sénateur de Guadeloupe; 72. DINDAR Nassimah, présidente du conseil général de la Réunion; 73. FRITCH Edouard, député de la Polynésie française; 74. GIBBS Daniel, député de St Martin & St Barthélémy; 75. GILLOT Jacques, sénateur & président du conseil général de Guadeloupe; 76. GIRARDIN Annick, députée de St-Pierre-&-Miquelon; 2.3.2. REPRÉSENTANT LE COLLÈGE DES ÉLUS (HEXAGONE) 90. ALLAMELLOU Manuel, adjoint au maire de Clichy-La-Garenne; 91. GINAC Gérard, adjoint au maire de Montfermeil; 92. PARIS Gilbert, conseiller municipal, Le Plessis-Pâté; 93. RICHARD Firmine, comédienne, conseillère de Paris 77. JALTON Eric, député de Guadeloupe; 78. LOUIS-CARABIN Gabrielle, députée de Guadeloupe; 79. MAGRAS Michel, sénateur de St Barthélémy; 80. OMARJEE Younous, député européen; 81. ORPHÉ Monique, députée de la Réunion; 82. POLUTELE Napole, député de Wallis-&-Futuna; 83. ROBERT Thierry, député de la Réunion; 84. SAÏD Boinali, député de Mayotte; 85. SERVILLE Gabriel, député de Guyane; 86. TUAIVA Jean-Paul, député de la Polynésie française; 87. VAINQUEUR-CHRISTOPHE Hélène, députée de Guadeloupe; 88. VERGOZ Michel, sénateur de la Réunion; 89. VLODY Jean-Jacques, député de la Réunion
3.1. COLLÈGE DES ASSOCIATIONS 94. ABSALON Romain, Président de Grenn K’fé – 121. COUTIL Lucien, Président/e Ancien président de BLM | Bay Lan Men; de WA | Waldren Art’s; 95. ADONAÏ Pierre, Président de l’Assoc. 122. CROCHET Claude-Edouard, Président/e de BBCR de la communauté antillo-guyanaise; | Boulogne-Billancourt Connexion Réunion; 96. AISSIOU Asdine, Secrétaire de la CGT-APHP; 123. DANY Rosie Séverine, Présidente de l’association 97. ALPHONSO Nita, Présidente de Madi & Kera; Label’ Karaïb, secrétaire générale de la Fadom Paca; 98. ANJOURE-APOUROU Rudy, Président de Somum; 124. DIELTIN Jeanine, Présidente de CG | Caraïbeen 99. ATTOUMANI Mohamed, Président de l’Association Gyal – Deuxième vice-présidente de GK | Grenn K’fé; de la communauté mahoraise en Île-de-France; 125. DISA Marius, Vice-président 100. AUCASSIN Joseph, Président du Mom; de l’assoc. Les Floréales; 101. AUGUSTIN Patricia, Présidente de l’ASFMP | 126. DOUGLAS Félix, Chargé de communication Assoc. syndicale des familles monoparentales de Paris; du GCMG – Président de SMGIF – 102. BABIN-GENOT Guilaine, Président de MG Prod.; Présidente de l’APM 1902; 127. DUTON Jean-Christophe, 103. BARET Guy, Président de l’ARM | Directeur de cabinet du président du Créfom; Amicale des Réunionnnais/es de Metz; 128. ÉBROIN Philippe-Claude, Président de l’Afodomi 104. BEN SAÏD Daniel, Président de l’ANMR | & du Casomi; Association Nya Maja de Rouen; 129. EL HABIBE Madi Mdahoma, Président de 105. BIDONOT Christian, Président de Promodom; Comadep; 106. BIGARD Roger, Membre de l’Organisation 130. ÉLIETTE Serge, Président/e de CGT-CNAMTS; culturelle des Amériques francophones; 131. ERNATUS David, Président/e de Romy | 107. BIQUE Maryse, Membre de la Fourmilière – Vice- Rassemblement outre-mers Yvelines; présidente de la Fourmilière; 132. ÉTELBERT Antony, Président/e de L’Aiguillon; 108. BOCAGE Jacques, Président de l’Appom | Assoc. 133. ÉTHÈVE Marie-Madeleine, Présidente d’Autreterre pour la promotion de l’outre-mer; – Autremer; 109. BOISDUR Jocelyn, Président/e de AFC XIXème | 134. FÉRÉOL Samuel, Président/e de CMP | Choukaj Antillais Football Club XIXème; Mas Paris; 110. BORDIN Antoine-Harry, Président d’Aclas; 135. FONTAINE Rose-Hélène, Conseillère municipale 111. BORTALIS Henri, Président/e de OCAF; de l’Isle-d’Abeau (Isère) & conseillère communautaire 112. BRETER Murielle, Membre de l’APDSU | Assoc. de la Capi (Communauté d’agglomération pour la promotion & le développement des sportifs Porte-de-l’Isère), présidente régionale ultramarins; du Cégom Rhône-Alpes (Collectif des États généraux 113. BRILLON Freddy, Président/e de Crom | Cercle de de l’outre-mer), membre de l’Apaodom (Association réflexion sur les outre-mers; pour l’aide aux originaires d’outre-mer), correspondante 114. CAFFA Patrick, Membre du Collectifdom; locale des États généraux de l’outre-mer; 115. CAMBET Tahia Julia, Président/e de OT | Ori Tahiti; 136. GAMETTE Martial, Président/e de Karib K; 116. CARPAYE Thierry, Président/e de Faag | 137. GARNIER Georges (Joby), Président/e de AACMC Fédération des associations antillo-guyanaises; | Académie des arts culinaires du monde créole; 117. CESTOR Octave, Président-fondateur du 138. GENOUILLE Annette, Membre de MCG | Mémorial de Nantes; Merveilles créoles de Grigny; 118. COCO-ROSIER Georges-Gilles, Président; 139. GORDIEN Christian (Michel), Président/e de UNT | 119. COMPÈRE Béatris, Coprésidente de Tous créoles! Union nationale des taxis; Paris – Chargée de communication de Tous créoles! 140. GRATIEN Isabelle, Présidente de l’association Paris – Chargée de mission de l’ACCD’OM – Contact DOMACFL | Délégation outre-mer des anciens presse du CollectifDOM – Porte-parole de la Délégation combattants de la France libre – Membre de l’AFCL | interministérielle pour l’égalité des chances des Assoc. des familles des Compagnons de la Libération; FrançaiSEs d’outre-mer; 141. GRIVALLIERS Denis, Président/e de SSI | 120. COUDOUX Ciryl, Président/e de l’Apmom | Assoc. Solidarité samaritaine internationale; des professionnel/le/s des musiques d’outre-mers; 142. GUÉDÉ Alain, Président/e de CMSG | Le Concert de Monsieur de Saint-Georges; liste des membres fondateurs de tous les collèges.docx | Page 4 sur 7
143. GUÉRIN Moana, Membre du Spac | Syndicat polynésien des auteurs compositeurs; 144. GUNOT Bérard, Présidente de AEC | Arum & colombo – Présidente de la MOM | Maison de l’outre- mer (Île-de-France) – Conseillère municipale déléguée de Garges-lès-Gonesse; 145. HOARAU Julien, Membre du Collectifdom; 146. HORTH René Yves, Président/e de ACGTP | Association culturelle guyanaise Tcho Peyi – Président/e de Ade Promotion | Assoc. pour le développement & la promotion de l’art culinaire & l’art de la table créole en Europe; 147. HOYEZ-PITOU Nicole, Présidente de Culture Réunion; 148. JALET Laëtitia, Présidente de HVY | Hibiscus du Val d’Yerres; 149. JASMIN Mélite, Présidente de Mazzacca afro-caraïbéenne; 150. JASMIN Muriel, Déléguée fédérale du PS en charge du logement dans le département du Val-d’Oise – Membre du conseil d’administration de la Maison des potes & professionnelle de l’immobilier – Présidente du Comité Femmes Fer; 151. JEANNE Harry, Président/e de Ocdom | Observatoire central des départements d’outre-mers; 152. JEANNE-ROSE Gérard, Président/e de Amitag | Amicale des travailleurs antillais & guyanais de la métropole; 153. JEANNOT Patrice, Président/e de PDM | Pour le développement de la Martinique; 154. JOLET Lucien, Président de ACZ | Association culturelle Zanma; 155. KANCEL Françoise, Président/e de Couleur Tropic; 156. KARAM Julien, Membre du Cégom; 157. LACROIX Teddy, Président de la FCTPIF | Fédération du carnaval tropical de Paris & d’Île-de- France; 158. LAINÉ Rosine, Vice-trésorière de GK | Grenn K’fé; 159. LAPLUME Théo, Président de Mémoire du passé – Espoir pour demain; 160. LARBALÉTRIER Luc, Animateur en gériatrie & resp. d’ass.; 161. LAURENT Xavier, Président; 162. LENTIN Baptiste, Président/e de ACG | Association culturelle guyanaise; 163. LÉTICÉE Eloi, Membre de MCG | Merveilles créoles de Grigny; 164. LODIN Cindy, Présidente de Yonnalót – Membre de BLM | Bay Lan Men; 165. MARCEL Monique, Manager artistique de l’Ada; 166. MARCIN Lionel, Doctorant; 167. MARDAYE Tony, Membre de Piepiment La; 168. MÉLANE Georges, Président de la CAG – Vice-président de la CAG – Vice-président responsable du département des affaires politiques de l’UNOM – Membre fondateur de l’UNOM; 169. MILOME NOIRAN Marjolaine, Président/e de Adisom | Assoc. Dialogue, insertion, solidarité, outre-mers; 170. MONA Marlène, Président/e de Pact | Panorama, arts, culture & traditions; 171. NOLLET Christiane, Président/e de Com | Consensus outre-mer; 172. OTHILY Antoine, Président de FC Guyane (1993); 173. OULAC Lucien, Membre du Collectifdom; 174. PADROU Ali, Président/e de ACCM | Association culturelle de la communauté mahoraise; 175. PASTOUR Anick, Présidente de HVY | Hibiscus du Val d’Yerres – Ancienne conseillère municipale de Yerres chargée des affaires étrangères; 176. PAYET Thierry, Président/e de la Faridef | Fédération des associations réunionnaises d’Île-de-France; 177. PIERRE-FANFAN Max, Président/e de Protea; 178. PLATON Camille Michel, Président/e de MCG | Merveilles créoles de Grigny; 179. POSTDAM Léone, Ancienne présidente de l’Aptom | Amicale des postes & télécommunications de l’outre-mer – Syndicaliste à la Poste; 180. PRIVAT Régine, Secrétaire générale & trésorière du Collectifdom; 181. PULEOTO Sani Liuha’u, Président/e de AWF | Assoc. Wallis-&-Futuna; 182. QUÉRIN Didier, Président/e de KB | Ka Blues; 183. RANGUIN Willy, Président de Réunionnais de Sénart ASC; 184. ROYAN Rosan, Président du Tropical Club; 185. RUDDY Maurice, Administrateur d’Outre-Mer Radio; 186. SAFFACHE Jean-Claude, Président/e de Casodom | Comité d’action sociale en faveur des originaires des départements d’outre-mer en métropole; 187. SAVARANIN Lynda, Président/e de SLE-CE Réunion | Société locale d’épargne – Caisse d’épargne de la Réunion; 188. SÉJEAN Marie-Antoinette, Présidente de Nutricréole; 189. SITTLER Corinne, Présidente de WLA | Women Lead Association; 190. SOLVAR Hugues-Louis (Eugène), Président de l’Agaf; 191. TAALO Mouga Petelo, Président/e de MTWFNCA | Matagi Taka Wallis-&-Futuna Nice Côte-d’Azur; 192. TAUZIAS Muriel, Président/e – Directrice de production de JSE | Jiem’s Event; Page 5 sur 7
193. TERIITAUMIHAU Sarah, Président/e de AEPF | Association des étudiant/e/s de Polynésie française; 194. THÉOPHILE Patrick, Président de l’Arom | Amicale des agents de la Régie autonome des transports parisiens originaires des départements & territoires d’outre-mers; 195. THÉOPHILE Rodolphe, Président/e de BB | Bwa Bandé; 196. THIERY Patricia, Président/e & chef de projet de Passions partagées; 197. THIMON Guy-André, Président/e de CSFC | Caraïbes Select Football Club; 198. TILHAC Naëma, Président/e de AE | Avançons ensemble; 199. TOUMBOU Ousseni, Président/e de Affapom; 200. TRAVAILLEUR Vincent, Président de Martigua SCL; 201. TRAVENTHAL-JUSTINE Jean-Marc, Président d’Au-delà des mers; 202. VAUGIRARD Viviane, Secrétaire d’AK | Agora Karayib; 203. VIGÉE-MURAT Frantz, Membre du Collectifdom; 204. ZÉLINE Mitch, Président/e de P2M Radio; 3.2. COLLÈGE DES PERSONNALITÉS ET AMIS DES OUTRE-MERS 205. BALLY Gérard, Président d’Eurodom; 206. BARCHA Bauer, Réalisateur; 207. BASSET Éric, Gérant du label Azec Musique; 208. BASSI Éric, Journaliste; 209. BENAIEM Bernard, Avocat; 210. BILLOT Shirley, Cosmétologue; 211. BLANCHARD Pascal, Editeur/historien; 212. BOULON Serge, Responsable dans l’enseignement supérieur; 213. BOURQUIN Gisèle, Présidente de Femmes au-delà des mers; 214. CADENET Jean-Claude, Directeur général de Ladom; 215. CECE Maurice, Journaliste, correspondant à Canal 10; 216. CHAM Thierry, Chanteur; 217. CHASSEUR Tony, Chanteur; 218. CONTROL Phil, Artiste, auteur-compositeur; 219. CORDETTE Tessa, Groupe Inditex-Zara; 220. DE LAUZAINGHEIN Christian, Professeur émérite de droit fiscal à l’université Paris V, économiste (2009); 221. DIALLO Karim, Communicant, relations publiques; 222. DUNOYER Joe, PDG de Gémeaux Prod; 223. DUPONT Guy, Ancien président de la Fédération des entreprises d’outre-Mer; 224. DURPAIRE François, Ecrivain, enseignant, historien; 225. FOUET Thibaud, Directeur de département à la SACEM; 226. HIERSO Ghislaine, Économiste, géographe; 227. JEAN-BAPTISTE Lucien, Acteur, réalisateur, scénariste; 228. JEAN-ÉLIE Barbara, Journaliste; 229. JEAN-JOSEPH Catherine, CNC (Commission diversité), directrice artistique; 230. JIM Michel-Gabriel, Avocat; 231. LAOUCHEZ Olivier, Entrepreneur, patron de presse; 232. LAVIGNY Eddy, PDG La Créole; 233. MANDIN Didier, PDG de l’agence AKA; 234. MERANVILLE Mathieu, Journaliste; 235. MONTHIEUX Jean-Louis, Producteur, président EWI; 236. MONTPEZAT Jean, Ancien haut fonctionnaire; 237. MOY Robert, Directeur de chaine de télévision; 238. PAYET Gilbert, Préfet; 239. PERRY Pascal, Journaliste, économiste; 240. PIERRE Fabrice, Réalisateur; 241. PLISSONEAU François, Tropic Marché; 242. RUBINEL Ronald, Artiste, producteur; 243. SAINT-LOUIS Jean-François, Journaliste, animateur de radio, PDG de télévision; 244. SAINT-LOUIS-AUGUSTIN Chrystèle, Styliste, mannequin; 245. SAMUEL Richard, Préfet; 246. SERBIN Marie-Jeanne, Directrice de publication de Brune; 247. SEYMOUR Jean-Jacques, Journaliste, écrivain (2009); 248. SILOU Osange, Journaliste; 249. SOLITUDE Bernard F., Secrétaire général de l’ADPSU | Association pour le développement & la promotion du sport ultramarin – Membre de la commission juridique de la Ligue nationale de rugby (2009); 250. SONOR Luc, Ancien footballeur; 251. TACITE Aline, Salons Boucles d’ébène; 252. TCHICAYA Jean-Claude, Enseignant; 253. THOMAS François, Correspondant de RCI; 254. THOZE Georges, Président d’Outre-mer 5 Télévision; 255. WOLF Claudine, Communicante; 256. ZOBDA France, Productrice, actrice; liste des membres fondateurs de tous les collèges.docx | Page 6 sur 7
3.3.1. COLLÈGE DES ÉLUS (OUTRE-MER) (Néant) 3.3.2. COLLÈGE DES DES ÉLUS (HEXAGONE) 257. ANICET Marc, Adjointe au maire de Gonesse; 258. BOUCHER Jean-Michel, Conseiller municipal de Villeneuve-La-Garenne; 259. BRISTOL Nicole, Adjointe au maire de Montesson – Présidente de la Voix de l’outre-mer; 260. CAROTINE Dominique, Adj. au maire de Savigny- le-Temple délégué à la vie associative, aux relations interculturelles & aux jumelages; 261. CLÉREMBEAU Bruno, Adjoint au maire Pantin; 262. DOSSOU-LITADIER Marie-Ange, Conseillère municipale de Tremblay-en-France; 263. GAUTRY Jean-Claude, Maire de Paroy; 264. HIEU Michel, Conseiller municipal délégué Nanterre; 265. JEAN Lydia, Présidente de BLK | Bitasyon Lyannaj Kreyol – Adjointe au maire Villiers-Le-Bel; 266. KANUTY Pierre, Conseiller régional d’Île-de-France; Autres : 276. Kouyaté Nathalie, cellule communication 267. MAGAMOOTOO Johnny, Conseiller municipal délégué Le Bourget; 268. MAZARIN Maryse, Conseillère municipale Tremblay-en-France; 269. NABAL Charles, Adjoint au maire Bondy; 270. OBERTAN Jocelyn, Conseiller municipal d’Épinay-s/-Seine; 271. PASSE-COUTRIN Jean-Pierre, Conseiller municipal délégué Sarcelles; 272. PERRIER François, Anc. adj. au maire de Villepinte; 273. PHOJO Marie-Michelle, Adjointe au maire Romainville; 274. RAPINIER MADÈRE Emma, Conseillère municipale déléguée de Cergy; 275. TARER Christian, Adjoint au maire de Montgeron
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