Inquiets de la situation universitaire aux Antilles et en Guyane et conscients que l’enseignement supérieur et la recherche constituent des leviers majeurs pour la valorisation des potentiels des trois départements concernés, les sénateurs ont décidé de se saisir de ce sujet prioritaire pour l’avenir des jeunes ultramarins dont beaucoup sont aujourd’hui en désespérance.
Un groupe de travail de quatorze membres, commun à la Commission de la culture et à la Délégation à l’outre-mer, a ainsi été créé, comprenant un sénateur de chacun des départements de la #Guadeloupe, M. Jacques GILLOT (app. Soc) de la #Guyane, M. Jean-Étienne ANTOINETTE (app. Soc) et de la #Martinique, M. Serge LARCHER (app. Soc). Soucieux d’afficher un principe de stricte neutralité gouvernant sa démarche, le groupe de travail a désigné comme président M. Thani MOHAMED SOILIHI, sénateur de Mayotte (Soc) et comme rapporteurs Mme Dominique GILLOT, sénatrice du Val d’Oise (Soc), chargée des questions relatives à l’enseignement supérieur à la Commission de la culture, ainsi que M. Michel MAGRAS, sénateur de Saint-Barthélemy (UMP).
Dès le début de ses travaux, le groupe de travail a estimé indispensable d’aller à la rencontre des acteurs locaux. Ainsi une délégation composée du président et des rapporteurs se rendra-t-elle dans les trois départements du 26 au 30 janvier 2014 afin de mener une journée complète d’auditions dans chacun.
Avec le souci de prendre la mesure très concrète d’une situation particulièrement complexe et tendue, mais aussi d’avoir la plus large écoute possible, le groupe de travail tient à affirmer son ambition de mener une réflexion approfondie et sereine. Il entend contribuer à dégager des solutions consensuelles et pérennes offrant de vraies perspectives d’avenir à la jeunesse des outre-mer qui est aujourd’hui la principale victime de la crise.