15 jours après la victoire du Gran Sanblé Pou Ba Péyi A an Chans on a l’impression que rien ne bouge, que tout est figé, comme si cette victoire avait autant surpris les vainqueurs qu’elle a vraisemblablement surpris les vaincus (qui selon les mauvaises langues ne sauraient que faire de tout le champagne acheté pour célébrer la victoire). C’est en janvier 2016 que la CTM prendra son véritable essor et ça peut expliquer ce qui semble être de l’inertie depuis l’élection des instances (Assemblée et Conseil exécutif) l’autre vendredi. Mais ça fait bizarre même.
Le public, mais également si l’on en croit certains syndicalistes, les personnels des administrations et sûrement le monde économique, sont dans l’attente d’informations, de visibilité dans les orientations, de décisions claires et univoques.
Bien sûr c’est plus compliqué que si la majorité était monocolore. Il y a des équilibres à trouver, des susceptibilités à ne pas froisser, une répartition à faire entre les différentes sensibilités, tendances et attentes des groupes politiques, des partis qui composent la majorité. De même, la période est spéciale, c’est Noël, c’est la Saint-Sylvestre, c’est le Jour de l’An…. Ce sera l’Epiphanie.
Mais attention ! Dès janvier, la pression sera là.
On se souvient que dans la semaine de la prise du contrôle du Conseil Régional en 2010 puis du Conseil Général en 2011, les sbires du EPMN, notamment le spécialiste du doigt d’honneur, avaient lancé la « chasse aux sorcières », écartant les uns, promouvant d’autres, plaçant leurs gens, … Très vite un organigramme était sorti, des audits lancés pour chercher la faille qu’ils espéraient fatale à Alfred Marie-Jeanne.
Il ne faudrait que le GSPBPAC (Gran Sanblé…Péyi Chansé) donne un sentiment d’impréparation ou d’attentisme. Dans le combat pour l’avenir du pays, il n’y a pas de trêve de confiseur qui tienne ! Pas de place non plus pour la pusillanimité ou la complaisance et encore moins pour un « revanchardisme » ou des pratiques inquisitoriales.
Malgré cette période de fêtes sans fin, de beuveries et de banquets interminables, de feux d’artifices brûleurs d’impôts, d’achats frénétiques et compulsifs chez certains, l’espoir des électeurs est qu’il y ait des gens qui travaillent en ce moment même à faire en sorte de vite connaitre l’état des finances de la CTM pour que nous sachions où nous en sommes réellement, de trouver et mettre les bonnes personnes aux bons endroits pour aller de l’avant, de confier des responsabilités stratégiques aux élus idoines par souci d’efficacité, de reprendre en main les agences et autre satellites, et surtout de donner une direction et une visibilité à l’action.
2016 est là !
L’internaute…