Les élections territoriales de 2021 se préparent. On ne sait pas encore si ce sera en mars ou en juin 2021 ou même en juin 2022, selon la volonté plus ou moins secrète du président de la République française. Mais, dans la perspective, déjà des listes se préparent. Des listes de candidatures objet de tractations et de pourparlers intenses, car non seulement ceux de la mandature actuelle ont dousiné et veulent continuer le rond de chouval-bwa, mais avec cette histoire de parité, il faut trouver des femmes pour faire le nombre et recaler des hommes pour faire la place aux femmes.
Pas de misogynie ou de sexisme dans cette observation de la réalité encore pour quelques années.
D’ailleurs depuis la sortie des premiers textes réglementaires instituant la parité, du chemin a été parcouru. Et même s’il y a des usurpatrices qui ont réussis à faire mettre leur nom sur une liste, il y a presqu’autant d’usurpateurs… Lool.
Heureusement, il y a eu toutes ces mesures prises en faveur de la formation des élus. Ils ont appris à parler, à exposer. Ils ont fait des stages pour acquérir un peu de culture générale, un peu de connaissance en économie, un peu en finances et aujourd’hui, même celles et ceux qui au départ dépareillaient, sont dans le ton. En tout cas la plupart ont un vernis qui peut faire illusion.
Les listes donc se font. Les méthodes d’élaboration sont diverses et variées. Là, un leader maximo choisi ses noms et les marque dans son carnet. Ailleurs, un petit groupe, les têtes, se réuni et chacun essaye de placer les siens. D’autres tiennent des réunions interminables, ou encore, on discute, on se téléphone. Ça torpille un tel, ça vante le bouillon d’unetelle, … avec dans tout ça, des arrières pensées de fusion, de liste commune, d’alliances au second tour.
Mais, il n’y a pas que des listes de candidats à l’élection politique. Il y a aussi des listes de fonctionnaires qui se concoctent, ici et là, dans un secret encore plus grand.
Parce que, vraiment, certains élus, les éclairés, ont bien compris qu’il ne fallait surtout pas que la prochaine majorité, quelle qu’elle soit, arrive les mains dans les poches, sans une véritable architecture de son administration, sans organigramme structurant, et surtout sans avoir identifié les personnes, les cadres, les DGA, les Directeurs capables de poursuivre en l’accélérant, en le bonifiant, ce qui a été mis en place cahin-caha dans la douleur ces dernières années.
En décembre 2015, la majorité du Gran Sanble Pou Ba Péyi-a An Chans est arrivée à l’improviste, presque par hasard. Eux-mêmes ne savaient même pas qu’ils allaient gagner. Et malheureusement, les premiers jours, puis les premières semaines, cette majorité disparate, a passé son temps à se partager les postes plutôt que de voir comment choisir et mettre en place une équipe administrative de cadres capables et efficaces.
L’une des causes de la lenteur du démarrage de la CTM actuelle, c’est justement l’impréparation totale de la structuration administrative. C’est également le temps que ça a pris pour voir apparaître un organigramme. Quand on remarque que les nominations des directeurs, des chefs de service se sont étalées sur plus de deux ans, on doit admettre que les choses ne pouvaient pas être différentes….
En tout cas sur cette histoire de liste de cadres, on sonde par ci par là. Les approches se font. Il y en a même qui se font à Paris à l’occasion d’un voyage, autour de l’Assemblée Nationale chère à Colbert, là où il y a les députés qui seront candidats. Est-ce seulement des approches ou y a-t-il déjà des engagements fermes. En tous cas, il faut croire qu’il y en a qui n’ont pas compris que l’approche qui a été faite, ce dont on leur a parlé, l’engagement qui a été pris, le poste déjà attribué pour si en cas, c’est pour la prochaine mandature. Pas pour maintenant. Faut leur dire, parce qu’en voilà, trop impatients, qui se voient déjà en gros mordants….
La fin de mandature va être mouvementéééééée, oh yeah…