Tous les travaux de réparation, faits à grands frais, par la Région n’arrivent pas à enrayer la dégradation des bétons réalisés, à l’époque avec du sable de mer.
La commission municipale de sécurité, présidée par un adjoint au maire de Fort de France, a déjà émis un avis défavorable à la continuation des cours dans les bâtiments de ce lycée.
Serge LETCHIMY, pour bloquer une opération menée par Alfred MARIE-JEANNE, décide de maintenir la situation de danger, signalée par la commission de sécurité de sa propre municipalité. C’est cela, la politique politicienne.
Toutes les arguties sur le style architectural du projet, avancées pour refuser le permis de construire, sont de la poudre aux yeux, surtout, lorsqu’elles sont avancées par quelqu’un qui a fait construire des immeubles horribles au quartier Fonds populaire, qui masquent le lycée Schœlcher, lorsqu’on le regarde depuis le baie de Fort de France.
C’est, donc, une opération de plus de 60 millions d’euros qui est ainsi rayée d’un trait de plume, au moment où les représentants socio professionnels (patrons et syndicats) du secteur du bâtiment dénoncent la crise et appellent à une relance de la commande publique.
J’entends dire que :
« Il y a des Collectivités qui disent avoir des projets et qui n’ont pas d’argent ».
« Il y a des Collectivités qui ont de l’argent et qui n’ont pas de projets »
Je dirai plutôt:
Il y a une Collectivité qui a des projets, qui a de l’argent et qui est bloquée par une Collectivité, mal gérée, qui n’a pas d’argent.
Le Lamentin le 12 septembre 2009
Daniel MARIE-SAINTE
1er vice président du Conseil Régional de Martinique
Président du jury de maîtrise d’œuvre et de la Commission d’appel d’offres
Président de la Commission BTP