« Depuis 1963 , 185 000 réunionnais ont été déportés, remplacés par 125 000 zoréy. Défi est lancé à l’état français de nier ce début de génocide , pour faire de La #Réunion un pays avec une ethnie européenne majoritaire. » Citation tiré des Lambrequins de la honte , 1997.
L’ordonnance du 18 octobre 1960 n°60-1101 , fait à Paris par le président de la République Charles De #Gaulle , le premier ministre Michel Debré , le ministre délégué Pierre Guyomate, le ministre de l’intérieur Pierre Lecourt. Initialement rédigée en accord avec la loi du 4 février 1960 via l’article n°38 de la constitution , autorisant l’état à prendre des mesures relatives à la pacification , au maintien de l’ordre et à l’administration dans les #DOM. Cette ordonnance est rédigée deux ans avant l’indépendance inévitable de l’Algérie, cette dernière servira de prétexte pour autoriser l’application de mesures criminels. Mesures qui seront longuement et durement appliquées aux réunionnais.
L’ordonnance prévoit la déportation des fonctionnaires « troublant l’ordre publique ». Entendez par là que sur notre île, la grande majorité des fonctionnaires de l’époque étaient réunionnais, notamment les enseignants .
Dans les années 60 , le sentiment nationaliste prédomine dans le corps éducatif. Michel #Debré voit cela comme un danger , des instituteurs et professeurs qui éduquent leurs élèves dans l’idée d’une Réunion indépendante et nationaliste. Le cauchemar de voir une armée d’étudiants fougueux et indépendantistes se lever du jour au lendemain est insupportable pour le ministre de De Gaulle. On peut se douter qu’au début des années 60 , De Gaulle n’y croit plus à l’Algérie française, vu la raclée que se prend la France sur le terrain. Il faut éviter que l’histoire se répète ailleurs. Un durcissement est en vu pour l’outre-mer, d’où l’ordonnance Debré…
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