N'écoutant que leurs intérêts primaires, les "investisseurs" de la Bourse cherchent à vendre des actions du Club Med. Pourquoi ? Les dégats de Dean et Félix dans les Caraïbes et sur les côtes de l'Amérique Latine leur font peur. Résultat : le titre perd 3,22% à la clôture vendredi et les agences de "notation" recommandent de vendre ! On voit ici à l'oeuvre l'ignoble mercato du tourisme mondialisé ! Ces messieurs sans visages, cachés derrière leurs écrans à Londres, Francfort ou Tokyo, jouent au Monopoly avec les pays et les vies. En ce moment aux Caraïbes nous sommes plutôt "la prison", pas vraiment "la rue de la Paix". Les pays qui ont cru aux belles paroles des dirigeants du Club ont favorisé leurs installations (avantages fiscaux, belles plages "privées") et les voila récompensés !
En réalité le Club Med n'appartient plus à personne, entré en bourse il est devenu un simple objet de spéculation. Et le jour où les "boursicoteurs" auront peur… l'entreprise n'existera plus. En deux clics. Resteront les belles promesses, qui n'engagent que ceux qui y croient.
