par Éric Coriolan
J’ai choisi depuis le début de ses démêlés judiciaires de ne pas m’exprimer sur ce volet de la vie du jeune citoyen devenu maire de Gosier, président de la CARL, et personnage incontournable du paysage politique local, même dans la controverse. Mon mur Facebook peut en témoigner.
Les rares fois où j’ai eu à écrire sur Cédric Cornet, c’était souvent en humour ou taquinerie.
Comme j’ai eu à le dire dans un message précédent, j’ai classé celui qui est devenu maire de Gosier, dans la catégorie des citoyens devenus un élu « important », n’ayant cédé à aucun embrigadement dans un parti politique traditionnel. Vous savez, ceux qui font et défont les « équilibres » politiciens.
Ce classement très « personnel » est la raison qui a guidé ma conduite sur les différentes « affaires Cornet ». J’ai eu l’occasion de le dire à mon entourage, à l’intéressé défunt lui-même, ainsi qu’à son entourage proche. Et puis il faudrait aborder tous les autres cas de certains « politiques » bien installés ceux-là, non poursuivis donc non condamnés.
Je ne me suis donc pas exprimé sur ces affaires avant, je ne commencerai pas aujourd’hui.
En revanche, autant je peux « tolérer » les expressions et avis de certains Guadeloupéens concernant ce compatriote ayant certes des zones d’ombre et de lumière, je n’admet pas la lâcheté d’une certaine presse française vis-à-vis de leurs « élites » pédophiles, pédocriminelles, et mœurs associées…
Lorsque le journal « Le Parisien » titre : « Guadeloupe : Le maire du Gosier, inscrit au fichier des délinquants sexuels, retrouvé mort à son domicile », ou que, « Le Monde » et beaucoup d’autres journaux commence leur article par les mêmes mots, je constate simplement qu’ils n’en font pas autant pour les Frédéric Mitterrand, Pierre Berger, et autres pervers sexuels de chez-eux dans leurs articles, l’exemple de Pierre Palmade (qui n’est pas mort lui) en témoigne.
En faire état est une chose, titrer ou ouvrir un article par ça en est une autre…
La pourriture française hexagonale est en putréfaction et n’a aucune leçon, aucun œil malveillant à jeter sur nous. J’enjoins les Guadeloupéens à faire la part des choses, à ne pas s’associer à ces vomissements purulents, lâches et à géométrie variable de cette « élite » française « gaucho-perdue » tentant de s’acheter une bonne conscience sur le dos d’un Guadeloupéen décédé, dans des conditions d’ailleurs « suspectes », quels que soient ses défauts. Ce qui ne signifie pas pour autant s’interdire d’avoir son propre avis sur ces affaires.
Chez-nous, c’est ou c’était une tradition, le linge sale se lave « en famille ». Que ces gens-là s’occupent de leurs propres déchéances des mœurs qui a d’ailleurs trop tendance à contaminer notre société.
Éric Coriolan
Président de Sentinelles Guadeloupe