Le PALIMA apporte son soutien total à la mobilisation populaire en cours en Guadeloupe depuis le 20 janvier 2009. Ce mouvement, porté par des dizaines d’organisations syndicales, politiques, sociales et démocratiques s’attaque à des défis de fond de la société guadeloupéenne : coût de la vie, emploi, droits syndicaux, services publics, développement économique, éducation, culture, pouvoir politique…
Par le contenu de sa plate-forme revendicative, par l’ampleur de la mobilisation, par le niveau élevé d’adhésion de la population, ce mouvement constitue une lame de fond qui remet profondément en cause l’ordre politique actuel et préfigure la possibilité de construire une autre Guadeloupe.
Pour l’essentiel, l’ordre politique qui règne en Guadeloupe est le même que celui qui sévit en Martinique ; pour l’essentiel, les maux qui affectent la Guadeloupe sont les mêmes que ceux qui gangrènent la Martinique ; pour l’essentiel, les espérances du peuple guadeloupéen sont les mêmes que celles du peuple Martiniquais.
Au moment où le préfet de la Guadeloupe et l’Etat français semblent avoir pris la décision dangereuse de traiter par le mépris -et peut-être par la force demain – cette magnifique insurrection de la conscience guadeloupéenne, le PALIMA appelle la Martinique à la solidarité active avec la Guadeloupe.
Soyons donc avec les ouvriers, les paysans, les artisans, les retraités, les chômeurs, les entrepreneurs, les enseignants, les femmes et les jeunes guadeloupéens qui envahissent les bourgs, les campagnes et les villes
« KONT PWOFITASYON » « POU KONSTWI AN SOSYETE NEF. »
Pour le PALIMA
Francis CAROLE