Au PPM on aime utiliser les termes "démocratie participative…" la preuve… « Non ! pas de journalistes aujourd'hui nous ne voulons pas que nos propos soient lâchés dans la rue » voilà l'accueil réservé à la presse ce matin. A l'entrée du siège du parti progressiste martiniquais les militants font bloc. Impossible d'entrer sans carte d'adhérent. A l'intérieur ils sont près de deux cents. Au programme, désignation du bureau du congrès, rapport financier et débat. Cet après midi les balisiers doivent faire leurs propositions pour une restructuration et une modernisation du PPM. Laquelle restructuration devra être la mission de la commission de travail qui sera mise en place demain. Pas de quoi s'alarmer pourrait-on croire et pourtant. Aucun média n'a pu assister à la séance !! Il faut dire que les divergences qui secouent le parti sont dans tous les esprits. Claude LISE l'a dit il n'assistera pas à ce congrès. Aujourd?hui encore il n'est pas là. En revanche Serge LETCHIMY, lui, est au coeur de l'événement, ses « supporters » aussi. Deux clans se dessinent clairement. On parle même de scission ou d?exclusion. De là à dire que c'est la raison de ce huis clos il n'y a qu'un pas. Visiblement au PPM on lave son linge sale en famille et ça nous le savon…de Marseille.
Sophie LONETE