Après un jeudi d'affrontement entre les forces de l'ordre et quelques excités, une attaque en règle contre les batiments de la Mairie de Matoury, et des agressions perpétrées contre les braves travailleurs qui ont été mandatés pour la démolition des villas illégalement construites à la Cotonnière, Rfo a organisé un débat public dans une édition spéciale intitulée "Démolitions, la crise". Etaient invités sur le plateau animé par Muriel BARTHELEMY : Jérome GAY, avocat au barreau de Guyane ; Madame Claire LANET, Procureur de la République ; Jean-Victor CASTOR Conseiller Municipal de la commune de Matoury (siégeant dans l'opposition) ; Ange MANCINI, Préfet de Guyane ; Jean-Claude LAFONTAINE, Maire de Cayenne ; Lucien PREVOT, Vice-Président du Conseil Général de la Guyane. Grand absent pourtant invité à cette discussion : Monsieur Jean-Pierre ROUMILLAC, Maire de Matoury. A tour de rôle, le Préfet explique les principes d'application d'une décision de justice par les services de l'Etat avant de brandir les photos des villas avant démolition pour faire la différence de catégorie avec les programme R.H.I. (Résorption de l'Habitat Insalubre). Le Procureur rappelle les procédures de justices avant condamnation, rappelant la nature des véhicules haut de gamme également visibles sur les photos. Le Maire de la ville de Cayenne explique les principes élémentaires d'un Etat de droit garant de nos libertés, tandis que l'avocat dénonce la méthode utilisée estimant que le choc émotionnel a été créé par le manque d'anticipation ainsi que l'absence de proposition préalable de relogement ainsi que d'accompagnement. Jean-Victor CASTOR, seul élu de Matoury présent, déclare qu'il s'agit de situations de fait et estime qu'il y a eu caution d'hommes politiques qui disaient pour des raisons clientélistes : "installez-vous" !…. Jean-Pierre ROUMILLAC probablement visé, a du faire un bond devant son téléviseur… eh oui vilain garçon, t'aurais mieux fait d'être là pour t'expliquer ! Que se passera-t-il dans les prochains jours ? demande Muriel BARTHELEMY. Le Préfet annonce que la décision de justice sera exécutée avec détermination pour les maisons restantes. "On ne peut pas rester dans un système en Guyane où chacun fait ce qu'il veut !", ce seront les mots de la fin prononcés par Ange MANCINI, Préfet de Guyane. Warlock