
À l’orée du carnaval…l’affaire de détournement de fonds publics à la Collectivité Territoriale de Martinique (+ de 2 000 000 €) prend de la hauteur au coeur de la démocratie participative. On parle d’usurpation de signature d’une élue.
Ça concerne la conseillère exécutive Audrey Thaly-Bardol, en charge des solidarités, de la démographie, de la jeunesse et de la santé.
Cette dernière lors d’une récente plénière va bénéficier de la protection fonctionnelle chère à Serge Letchimy (une protection « hygiènique » que le leader boskafien utilise autant que du papier toilette sinon plus).
Mais les membres du Parti Progressiste Martiniquais (PPM) savent que cette grave affaire risque de miner leur avenir politique.
Aussi il faut trouver une parade imparable.
Dans cette énième version de la fable de Lafontaine…les animaux malades de la peste…il faut trouver l’âne idéal. Oui il faut que la mandature précédente porte le chapeau. Ça va permettre de partager les torts. Ça va diluer les erreurs. On va mettre ça sur le dos des administratifs. Nous sommes les élus-es eux et elles sont les zébus.
Aussi, on fait fuiter l’information, on a des alliés dans ce média du service public. On va y trouver notre Zorro. Frit frit frit.
Sauf que Francis Carole ne tombe pas dans le panneau. Mieux il en évite deux. Il refuse la protection fonctionnelle que lui propose piégeusement le président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique. Et ne répond pas aux questions de la presse en rut.
La boîte de Pandore créole est désormais ouverte, offerte comme un con humide.
Putain…il va encore falloir acheter des chips. Patate manman sa.
En attendant la réponse de Francis Carole qui a intérêt à démasquer cette cabale à deux balles…nous avons à Bondamanjak interrogé plusieurs experts en informatique. Ils rigolent. Ils rigolent car comme un seul homme ils ne croient pas en une …USURPATION DE SIGNATURE.
Qu’est-ce que la signature électronique ?
La signature électronique est un mécanisme permettant de garantir l’intégrité d’un document électronique et l’authentification de l’auteur pour s’assurer que l’acte ne puisse être remis en cause (on parle de non répudiation), par analogie avec la signature manuscrite d’un document papier.
L’objectif majeur de la signature électronique est triple :
- garantir l’intégrité d’un document, c’est-à-dire s’assurer que le document n’a pas été altéré entre sa signature et sa consultation ;
- authentifier son auteur, c’est-à-dire s’assurer de l’identité de la personne signataire ;
- rapporter la preuve du consentement.
Pour cela, elle doit avoir les caractéristiques suivantes :
- authentique : l’identité du signataire doit pouvoir être retrouvée de manière certaine
- infalsifiable : une personne ne peut pas se faire passer pour un autre
- non réutilisable : la signature fait partie du document signé et ne peut être déplacée sur un autre document
- inaltérable : une fois que le document est signé, on ne peut plus le modifier
- irrévocable : la personne qui a signé ne peut le contester