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DEUX CAS DE MENINGITES SIGNALES EN MARTINIQUE

 

 

 

La Cellule de Veille Sanitaire de la Direction de la Santé et du Développement Social de la Martinique a été alertée en fin d’après-midi le 07 avril 2008 de la survenue de 2 cas d’hospitalisation au centre hospitalier Universitaire de Fort de France avec un tableau clinique d’Infection Invasive à Méningocoque :

Les 2 cas ne sont absolument pas liés :  

L’investigation menée par la DSDS a permis d’identifier un certain nombre de personnes qui ont été en contacts étroits et répétés avec ce  patient dans les dix jours précédant le début de sa maladie. Ces personnes « contacts » ont été orientées vers leur médecin afin de recevoir un traitement préventif adapté. 

La DSDS a pris contact avec la compagnie aérienne pour déterminer et traiter préventivement les sujets contacts ainsi que toutes les personnes ayant été en contact sur son lieu de vie dans les jours précédant son arrivée à la Martinique. A cet effet  la direction départementale des affaires sanitaires et sociales de son  département a procédé aux investigations nécessaires.

Suite a cette démarche la prophylaxie (traitement préventif) a pu être assurée par les médecins traitants de ces personnes, aussi bien en ce qui concerne les passagers « contacts » de l’avion que les personnes concernés en Martinique et en métropole.

A ce jour toutes les mesures de prévention et traitement qui s’imposent dans ce genre de cas ont été prises par la DSDS, le Centre Hospitalier Universitaire de Fort de France et Air Caraïbes
 

La transmission du méningocoque est strictement inter humaine et est associée à une exposition proche (moins d’un mètre) et répétées (une heure) aux sécrétions oropharyngées (« postillons » salivaires et éternuements) contaminantes. La bactérie ne survit pas dans le milieu extérieur.

Les mesures préventives visent donc à traiter les personnes pouvant être contaminées par la personne malade. Toutefois le risque de devenir malade pour ces personnes est très faible. Dans la majorité des cas, lorsqu’une personne est porteuse de ce microbe, elle ne développe aucune maladie, on parle de « personne asymptomatique ». La transmission des bactéries à partir des porteurs asymptomatiques reste un accident rare.