Mi sé pousa yo bizwen pran rèvanch a yo !
Rappelez-vous, camarades, en novembre 2006, juste avant la route du rhum, nous avons déclenché une grève, qui au bout de 3 jours de mobilisation, s’est soldée par un relevé de décisions signé à la CCI sous la médiation de Vincent LEMAIRE, à l’époque directeur du travail, et le GHTG qui actait :
- la reconnaissance de la Négociation Annuelle Obligatoire de Branche, distincte de la Négociation Annuelles Obligatoire d’Entreprise ;
- la mise en place d’une grille de classification et des salaires ;
- le respect du protocole du 23 février 2000 ;
- la Prévoyance Collective.
Ce sont là les points sur lesquels le Code du Travail, en son article 132.12 ancien, devenu L.2241-1, fait obligation de négocier.
Rappelez-vous aussi que Nicolas VION voulait nous faire prendre un 6 pou un 9, en écrivant Négociation Collective du GHTG, c’est précisément cette malhonnêteté qui a fait que tous les syndicats de la Branche ont refusé de continuer la négociation, ont poursuivi la grève.
A la reprise des négociations, le GHTG voulait que l’Accord de Branche ne s’applique pas aux entreprises de moins de 20 salariés, c’était sans compter sur la mobilisation des travailleurs, qui le 1er février 2008, imposèrent dans la lutte que cette disposition soit élargie, sé sa ki fèt !
Mi sé sa ki pasé joula sa !
Mais, au-delà de leur tentative de vouloir démanteler la Convention Collective des Hôtels de Guadeloupe, il est surtout question de répondre aux injonctions du Capital International, de l’Union Européenne, des politiques budgétaires mises en place, qui visent à restreindre les droits ouvriers, la liberté syndicale, et en ligne de mire les conquêtes de la classe ouvrières.