.La vente du poisson était bien organisée. Tout le monde souriait devant un tel échange entre les pêcheurs rieurs et les acheteurs payeurs mais contents. les gens échangeaient des politesses. Ah vraiment Aimé Césaire aurait aimé voir tant de bonheur sur les visages.
les poissons eux étaient les bienvenus. Té ni pwason kon kann. Les balaou dansaient, les thons donnaient le ton par tonne, les volan volaient à basse altitude, les poissons rouges rougissaient, les langoustes faisaient des queues de poissons aux langoustines, les titiri se croyaient plus gros que les marlins qui demandaient pardon aux espadons. Et puis, les prix étaient affichés pour être visibles…
Vriament cette deuxième édition de la fête du poisson a été une réussite rare. Tellement qu’à un moment, on a pu voir des daurades sauter dans la rade pour saluer ce grand moment.
Les Adémar étaient d’une efficacité qui déclenche l’admiration. Bravo, trois fois bravo.Vraiment. Génial. Voilà dans cette deuxième édition, il ne manquait qu’un seul poisson…le poisson d’avril.
