Par Yan Monplaisir.
Il ne suffit pas d’appeler au dialogue, il faut aussi avoir le courage de prendre les positions que vous impose votre statut de Responsable.
En tant que citoyen, en tant que Martiniquais, en tant que chef d’Entreprise, je ne peux me contenter d’exhortations disculpantes.
Il faut le dire, la situation que vous vivons avec ce conflit de la #SME n’est pas acceptable et traduit une irresponsabilité générale qui faute d’être dénoncée fait de chacun d’entre nous des complices, voire des coupables.
Laisser tous ces malheureux sans eau, en utilisant la privation comme moyen de chantage, c’est oublier qu’une prise d’otage ne suffit pas à justifier le bien-fondé d’une action.
Des enfants en bas âge, des personnes affaiblies, des malades (telles les personnes âgées de l’hôpital du Marin) privés de l’eau, indispensable à leur hygiène quotidienne est indigne et inhumain !
Racket
Nos entreprises et des salariés menacés par la Crise qui voient s’aggraver leur situation pour satisfaire un groupe de salariés privilégiés.
La réputation de notre destination touristique entachée de manière durable et incompréhensible pour nos visiteurs.
Toutes ces raisons et bien d’autres encore rendent indécentes les revendications et surtout les moyens mis en œuvre des « jusqu’au-boutistes » dont les méthodes s’apparentent à du racket.
Assez de lâcheté, assez d’égoïsme, assez de démagogie.
La #Martinique appartient à tous et nous sommes tous responsables de son devenir. Il faut laisser une chance à ceux qui n’ont pas d’emploi ou dont l’emploi est menacé, de trouver une raison d’espérer.
Le dialogue social ne doit pas se réduire au rapport de force et s’évaluer en fonction de la capacité de nuire.
Dialogue oui, mais surtout responsabilité. C’est la population qui doit maintenant arbitrer. Nous devons, tous, témoigner de notre ras–le-bol.
Yan MONPLAISIR