Pep-la té ni bizwen sa ! Asiré ! Le Carnaval est revenu à Fort-de-France en Martinique. Bon, ce n’est pas exactement ce qu’on espérait mais vu la foule, les spectateurs, les vidés, les groupes à pied, les gens attendaient ça. Ils attendaient le Carnaval, de pouvoir recommencer à s’amuser à délirer, à exagérer… On aurait même dit qu’il y avait plus de monde qu’à notre dernier Carnaval avant Corona
Pourquoi écrire que ce n’était pas exactement ce qu’on attendait ?
Pour résumer, on se demande si l’édilité de Fort-de-France mesure le risque incroyable que génère les énormes camions sono. Il ne s’agit pas seulement du bruit, de la cacophonie sonorisée diffusée à des dizaines de milliers de watts, aiguille du sonomètre bloquée dans le rouge sang, et ça, juste pour quelques centaines de très jeunes carnavaliers. Il ne s’agit pas seulement non plus de la gêne que ces monstres occasionnent à tous les autres carnavaliers groupes à pied, orchestres de rue, en couvrant leurs sons à coup de décibels, en générant des embouteillages de camions sono, mais des risques sur la sécurité des personnes.
Il faut sortir les camions sono du Carnaval de Fort-de-France
Ces risques sont évidents car ces mastodontes ne sont pas faits pour circuler en milieu urbain, alors, dans les rues étroites de Fort-de-France et dans la foule…. Le jour où ils devront manœuvrer pour libérer en urgence la voie soit ils écraseront des spectateurs soit la voie ne sera pas ouverte à temps.
Les opérateurs de téléphonie, les radios qui financent ça ne devraient-ils pas mieux mettre cet argent dans des groupes à leurs couleurs mais à pied et avec des instruments habituels du Carnaval : percussions, tambours, soufflants, …
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