Y aurait-il un problème Richard JEAN-MARIE à la Région #Martinique ?
C’est la question que je me pose depuis quelques temps.
En effet, j’ai adressé, le 14 septembre 2014, une demande de subvention au président de la Région Martinique, récépissé n° 80689.
Demande de subvention, pour me permettre de réaliser un prototype du « SARGASSOR » pour ramasser ces algues sargasses qui pourrissent la vie de nombreux martiniquais, surtout quand ils habitent sur les côtes exposées : Dostaly, Marigot, Pontaléry, ….
Cette machine que j’ai baptisée « SARGASSOR » a été présentée le 31 mars 2015 sur la plage de Gros Raisins à Sainte-Luce, à une pléiade de personnes concernées par ce phénomène. Le modèle présenté était une maquette fonctionnelle de 2 mètres.
Le « SARGASSOR » est destiné à collecter les algues aussi bien sur terre que sur mer. Son principe est basé l’utilisation de tapis roulant doté de dents qui accrochent les algues pour les ramasser.
Le 8 juin 2015, mon dossier a été rejeté alors que je participais à l’Appel à Manifestations d’Intérêts (AMI), piloté par l’ADEME et soutenu par la Région Martinique.
Deux raisons sont évoquées :
– je n’ai pas de référence,
– le matériel présenté existe déjà dans le monde.
En juin 2015, le matériel existe déjà mais on ne le voyait nulle part en action en Martinique pour débarrasser les plages et les baies de ces algues qui incommodent la population.
Le 8 août 2015, la société SMTI présente en #Guadeloupe le « SARGATOR ». Cette machine est basée sur le même principe que le « SARGASSOR » présenté le 31 mars 2015, soit 5 mois plus tôt. Tout le monde crie à la solution miracle.
Le 21 août 2015, j’adresse un courrier à Madame #MAIGNAN Chantal, chargée de sargasses, par le président de la Région Martinique pour demander l’aide de la région.
Le 23 août 2015, j’ai une rapide entrevue avec Madame MAIGNAN, lors de la cérémonie d’ouverture de la fête du Robert. Elle me signale qu’elle a reçu mon courrier et qu’elle m’appellera au téléphone. Toutes mes coordonnées étant à sa disposition.
Coordonnées également transmises à Monsieur #MONTHIEUX , maire du Robert et à Monsieur #ANTISTE, maire du François, deux communes très impactées par les sargasses.
Le 14 Septembre 2015, je dépose dans les locaux de la Région, une demande d’aide de 35 000 € au Président de l’institution, pour me permettre de finir cette plate forme flottante qui doit porter la machine « SARGASSOR » en taille réelle 6,50 mètres. Avec mes propres deniers, la plate forme flottante est fabriquée à 70 %. C’est la plus importante dans le dispositif. Le système de tapis pour remonter les algues est une formalité.
Le 22 octobre 2015, à Sainte-Marie, je présentais à la Ministre de l’outre-mer G. PAU-LANGEVIN, le dossier SARGASSOR, puisque le matin même elle demandait sur une radio, que tous porteur de projet concernant la collecte et le traitement de ces algues devrait se faire connaître.
A ce jour, 4 Décembre 2015, je n’ai même pas reçu un courrier qui m’informe que la région a réceptionné ma demande d’aide, et qu’elle serait en cours de traitement.
Pourtant des centaines de personnes ont été embauchées à la Région pour « aller vite », répondre aux attentes de la population, et être au service du développement économique de la Martinique.
Rien de rien !!! Et cela fait bientôt 4 mois que je n’ai aucune nouvelle.
A ce jour, j’attends toujours l’appel ou le courrier de Madame MAIGNAN, chargée de sargasses, concernant la participation de la région au projet « SARGASSOR ».
La saison touristique vient de démarrer, et ces jours-ci il y a des sargasses qui empestent sur les plages de Martinique ou au fond des baies. Cela devrait peut-être rappeler à nos élus que le projet martiniquais « SARGASSOR » existe et est bien plus qu’en gestation.
Serait-ce une volonté de boycotter le projet martiniquais « SARGASSOR », surtout quand le porteur du projet s’appelle Richard JEAN-MARIE.
L’idée de faire cette déduction est fondée.
En effet, courant 2012, je dénonçais avec force le vol de mon projet intitulé « Yole Naval Martinique » par la Région et le #CMT, alors que je participais à l’appel à projet pour l’attractivité touristique des la Martinique.
Mon projet « Yole naval Martinique » est devenu le projet devenu Yole Festival Martinique soutenu par le CMT.
Je n’ai cessé de dénoncé cette entourloupe sur plusieurs média pendant toute l’année 2012 et jusqu’à ce jour et plainte avait été déposée.
Je pense que c’est la raison pour laquelle, ma demande de subvention reste lettre morte, que mon courrier à madame MAIGNAN reste lettre morte, et que son coup de fil ne me parviendra jamais.
Veut-on me faire payer cette dénonciation en me boycottant ?
Dans des discussions sur Facebook, c’est elle même qui disait « regarder dans la direction du SARGASSOR » alors que je ne lui avais pas encore transmis de courrier. Je lui ai demandée si elle ne s’était pas trompée d’appellation, sachant que le projet martiniquais est « SARGASSOR » et le projet français est « SARGATOR ». Toujours pas de réponse.
Le phénomène des sargasses intéresse de nombreuses personnes. Il y a des démissions de conseillers municipaux qui ne sont pas anodines, et des discussions sont déjà bien engagées avec des décideurs.
Tous les jours je regarde l’état des bords de mer pour constater leur délabrement. Depuis le 31 mars 2015, jour de présentation du SARGASSOR, aucune aide ne m’a été allouée.
Déjà 9 mois que le SARGASSOR existe, et s’il y avait une volonté de développer ce projet martiniquais, ce serait plus de vingt unités qui seraient en action en Martinique, ce qui faciliterait le travail de toutes ces personnes qui font du ramassage à la main et qui mettent leur santé en danger.
Je VEUX continuer la mise au point de ce prototype martiniquais, sachant qu’un illustre politicien avait déclaré que « les meilleurs spécialistes de problèmes de Martinique sont les Martiniquais eux-mêmes ».
Dois-je partir développer ce projet à l’étranger comme ces 2000 martiniquais qui quittent le pays chaque année ?
Ou dois-je vendre un rein pour financer la construction du SARGASSOR ?
Mesdames et Messieurs au Conseil Régional, ayez la décence de faire une réponse à mon courrier du 14 septembre 2015.
Richard JEAN-MARIE Vauclin, le 4 décembre 2015