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Domota (LKP): « c’est reparti pour beaucoup de grèves en Guadeloupe »

 

L’accord Bino, signé par des organisations patronales minoritaires, prévoit une augmentation salariale de 200 euros en Guadeloupe, intégralement pris en charge par les entreprises dans trois ans, et financés entretemps par l’Etat (100 euros) et les Conseils général et régional (50 euros pendant un an). Selon plusieurs sources syndicales et patronales, le gouvernement a confirmé vendredi qu’il laisserait de côté la clause contraignant les entreprises à prendre dans trois ans le relais de l’Etat et des collectivités locales. Une position réaffirmée après une réunion de la sous-commission d’extension des accords, dépendant de la Commission nationale de la négociation collective. « Nous ne pourrons pas admettre que les salariés perdent 50 euros dans un an et 200 euros dans trois ans », a réagi M. Domota. « Il y aura des grèves dans toutes les entreprises et c’est reparti pour beaucoup de grèves en Guadeloupe » a-t-il poursuivi. « Autrement, ce serait accepter une Guadeloupe a deux vitesses », a-t-il ajouté.  Selon lui, « beaucoup d’entreprises ont déjà signé l’accord Bino », « ce qui représente 48.000 salariés ».