Depuis trois jours, la mort d’Edouard Glissant offre un beau devant de la scène à une belle grappe d’hypocrites. Alors, on glisse, oui on glisse, kon an gonbo adan goj an maléré, on fait des hommages comme on achète du fromage et du vin. On y connaît rien mais on fait semblant, mieux on fait sang blanc… en vain. Car…Glissant a sans nul doute « trompé » son tout monde insulaire car il a vu ses affreuses limites. Il a touché du doigt la frilosité glaire qui nous habite. Qui a lu cet homme empreint de mystères, ce rémora constructif ? Personne ou du moins pas plus que ceux qui ont lu Césaire…en diagonale. Moi, j’adore lire en diagonale… Pas vous ?