Après le reportage de JM Pulvar diffusé sur RCI #Martinique dans le journal de 7h00 ce matin, concernant le mouvement de #grève à l’entreprise #Servichef, Eugène LARCHER le président de la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique souhaite réagir sur les propos tenus par ce journaliste.
La Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique n’a jamais versé 1M € pour aider l’entreprise Servichef. Aucune délibération du Conseil communautaire de l’Espace Sud n’a été prise en ce sens. Aucun mandat de paiement n’a été émis et aucune somme d’1 M € n’a donc été versée à l’entreprise Servichef. Cette information est très facile à vérifier au niveau de la sous-préfecture du Marin qui contrôle et recense toutes les délibérations de la Communauté. Il est également possible de vérifier cette même information au niveau du comptable public de la Communauté, agent de l’Etat et indépendant des services de l’Espace Sud qui procède aux paiements de toutes les dépenses de la Communauté.
M. Pulvar a donc failli à l’obligation déontologique pour un journaliste de vérifier ses informations avant de les diffuser au public. Ses propos sont d’une évidente malhonnêteté intellectuelle et relèvent, pour le moins, de la malveillance.
Conformément au contrat de délégation de service public conclu avec l’entreprise Servichef, l’Espace Sud verse une compensation financière à cette entreprise, correspondant à la différence entre la participation parentale qui est perçue de plein droit par le délégataire pour les 12 communes membres de l’Espace Sud, et le prix TTC des repas.
Autrement dit, contrairement à ce qu’affirme M. Pulvar, l’Espace Sud diminuera sa contribution à l’entreprise Servichef du montant exact de la somme correspondant à l’augmentation des tarifs.
Enfin, le président de l’Espace Sud rappelle, qu’en 2015, en l’absence de toute hausse des taux des impôts locaux et devant la diminution des dotations de l’Etat de plus de 1.3 M € c’est l’ensemble des tarifs des services publics offerts à la population du sud qui a fait l’objet d’une révision et pas uniquement ceux de la restauration scolaire (c’est par exemple aussi le cas des tarifs des transports urbains).
La présentation des faits opérée par M. Pulvar est donc parfaitement inadmissible. On est en droit de se demander quels intérêts il poursuit dans cette affaire.