Pas besoin d’être un grand analyste pour comprendre après 7 heures de réunion, que Elie Domota, le porte-parole du collectif Lyannaj Kont la pwofitasyon est à la fois, la clef de voûte et la voie de la sortie de crise en Guadeloupe. Les différents acteurs présents ce lundi 26 janvier 2009 le savent même si tous ne l’acceptent pas. Cet homme qui arbore un afro et une simplicité presque suspecte est un cadre de l’ANPE mais c’est surtout un habile utilisateur du « awa » local. Et il est évident pour tout linguiste qu’un « awa » guadeloupéen est plus catégorique qu’un « non ». Sur cette base, l’Elie de tout un peuple ou presque affiche un verbe qui dérouterait même des énarques…Aussi, pour entamer ces négociations, un protocole et une méthode ont été trouvé…Le collectif a rapidement mis en avant une de ses requêtes principales…+ 200 euros sur les bas salaires, les retraites et les minimas sociaux. Une requête qui peut sembler farfelue (ça dépend de quel côté du système on se trouve…) mais les mesures prises par l’Etat français pour gérer la crise financière ont prouvé que impossible n’était pas…français même quand on a pu dire que les caisses de ce même Etat étaient vides…
Au final, des solutions semblent vouloir se bousculer au portillon…Elie Domota a ainsi en fin de réunion demander à l’Etat en local et aux autres acteurs de « trouver » et de faire des propositions pour faire le mieux vivre du citoyen guadeloupéen. Prochaine réunion, mardi 27 janvier à 16 h au WTC à Baie-Mahault pour aborder les autres points de revendication. Mercredi, l’Etat, le Conseil Régional, Général et les autres feront le rapport de leur réflexion. A suivre.