« Nous la rencontrerons, pour savoir ce qu’elle a à nous dire et lui dire ce que nous avons à lui dire, et que de toutes les façons nous appellerons à la grève générale car vous vous moquez de nous en ne respectant pas vos engagements », a affirmé M. Domota.
Selon Mme Penchard, sur les 165 mesures prévues par le protocole de sortie de crise signé en mars avec le LKP, « l’Etat est concerné par 102 mesures et 70 mesures ont déjà été mises en oeuvre ». « Pour certaines ce sera un peu plus long et pour d’autres, il faudra peut-être revoir ce que la rédaction avait prévu », a précisé Mme Penchard vendredi.
Le LKP, un collectif de 46 syndicats, mouvements politiques et associations, avait animé en début d’année une grève générale de 44 jours qui avait paralysé la Guadeloupe.
Il a entrepris, depuis la mi-septembre et une augmentation de 6 centimes du prix des carburants – gelé durant la crise sociale -, de remobiliser sa base militante en multipliant les meetings dans les villes et communes de l’île.
La manifestation qu’il avait organisée samedi 3 octobre à Pointe-à-Pitre avait rassemblé de 5.000 (préfecture) à 25.000 personnes (LKP). « 30.000 » manifestants, a affirmé M. Domota lors du meeting vendredi.
Source AFP