A l’heure où la France ses gens et sa presse se pressent pour savoir qui sera le plus dithyrambique, la mort de Jacques Chirac nous permet à Bondamanjak de revivre un échange historique empreint d’une conviction rare.
Nous sommes en novembre 1994. Tiens tiens…ça fera 25 ans. Un quart de siècle sans un écart. Dans un bureau situé à l’étage d’un immeuble avec vue sur le boulevard du général de Gaulle à Fort-de- France en #Martinique, le secrétaire départemental du RPR accorde un entretien à un bimensuel qui a à peine un mois.
Jacques Chirac vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle en France le pays des droits de l’homme qui a déclaré l’esclavage crime contre l’humanité . Mais Chichi est à la ramasse dans les sondages.
Dans l’île d’Aimé Césaire la droite ne jure que par Edouard Balladur qui a les faveurs de l’opinion et est sur le bon pignon.
Aussi, Alex Ursulet est seul. Seul à croire que Jacques Chirac va renverser la vapeur. Il n’a pas peur. Pire, il va intégrer ce défi comme un fait de vie nègre. Putain…Pétain…comment peut-il ?
Même #Colbert le père du #codenoir n’aurait relevé un challenge pareil. Lui si. Il dit à tout le monde que son cheval est le bon. On se moque de lui, on lui demande s’il vit dans une grotte tellement les sondages sont « sodomisateurs « . La suite lui donnera raison. Sa foi est telle qu’on vous invite à relire cet échange d’anthologie
Et si Chirac perd ?…