Ce jour procès de Claude Cayol au tribunal de Fort-de-France. Dans un département français où on confond pistache et cacahuète c’est du presque banal. Ce qui est moins banal c’est ce qui suit. De la bouche d’un Maitre Philippe Edmond-Mariette affreusement brillant on apprend que l’un des juges, Dolor Ravi, s’est déporté en plus clair, le sieur ne s’est pas présenté pour des raisons étonnantes, tellement peu crédibles qu’on préfère les taire. Du coup, tout soucieux d’imagerie a la possibilité de noter que les trois juges sont blancs.Le braille pigmentaire fait son entrée dans une cécité translucide qui trouve son nannan dans un affreux gap culturel. Qu’est-ce que ces gens connaissent de l’imaginaire antillais ? Pourquoi cet énième leurre de nous-mêmes ?Tjip. Heureusement…PEM était là comme un tuba existentiel. Un vital tuba. Après avoir curé le procureur , le plaisir procuré fut si intense que le public bien malgré lui offrit un éjaculat quasi orgasmique. Au fait le délibéré est prévu le 6 décembre 2010.