Récemment, une amie qui aspire à la conscience m’a dit : « Les martiniquais sont inachevés ». En écoutant cette phrase pas tendre je ne voulais pas la croire. Ni l’entendre.
Mon séjour à l’île de La Réunion, ce temps qui passe en égrenant les repères, ne m’a pas permis de toucher du doigt cette affreuse réalité qui épouse l’ère de la vitesse.
Depuis deux ans et 6 mois, j’observe. Et le constat est comme un silence bavard. Je crois que ce que je craignais est désormais… là. La crise sanitaire mondiale est révélatrice et c’est triste.
La conviction laisse la place à la croyance. L’idéologie cède du terrain à la religion qui se mue en obscurantisme. Oh mon Dieu. Quand, il y a deux ans, en 2019 pour être précis, j’ai dénoncé l’historienne Élisabeth Landi, pour son achat illégal d’une maison en abandon manifeste à Fort-de-France, j’ai eu un échange avec une de ses amies qui m’a écrit : « Gilles sa ou ka fè a pa bon… »
Sans tenir compte de cette mise en garde amicale, j’ai comme d’habitude enrichi le « à suivre » avec un deuxième article. La miss est revenue à la charge avec une inquiétante sanction : » …tu es désormais passé dans l’autre camp ». Depuis elle ne me parle plus.
Deux peines. Double peine.
Dire la vérité dans un territoire factice est une épreuve. La Martinique n’échappe pas à cette règle. Je le vis tous les jours. L’exclusion est mon quotidien. Seul hic…je suis un être seul. Ma devise est limpide. Je suis invivable mais je le vis bien.
En attendant d’avoir raison dans l’affaire de la retraite illégale et scélérate de Serge Letchimy, je tiens à évoquer ici ce qu’on pourrait appeler le cas AGEFMA. J’avoue que ça me fait sourire. La bêtise du martiniquais confirme sa dimension abyssale. Depuis quelques jours circule un courageux post qui cherche à me fendre durablement le tjou à l’orée de la campagne électorale.
Les « alliés » d’hier (2015) sont les ennemis d’aujourd’hui. Ils confirment ainsi l’échec de l’ente de la première mandature « Collectivité Territoriale de Martinique ».
…
Beaucoup de personnes se posent des questions depuis des années sur la véritable activité professionnelle de Bèbert dit Gilles Dégras. C’est vrai que Gilles, c’est moins vieillot que Gilbè. D’un coup d’un seul, on change le vieux prénom. Gilbè alias Bèbert devient Gilou. Ou wont an bagay?
De quoi vit il, pour « ne faire point comme les autres », comment vit-il puisque sa société est basée à Saint André de la Réunion.
Shokolat, shokolat! Wouvè zié zot! Le Vauclin dénonce dans un audio largement partagé.
Que fait le comptable public? Il devrait se réveiller car il devra rembourser sur ses deniers personnels.Avec cette affaire, il deviendrait complice des 4000 euros par mois que DMS, en tant qu’ordonnateur lui paye depuis 5 ans, en tant que prestataire de régie publicitaire à travers le site Bondamanjak..Le payeur devra nous expliquer comment l’Agefma paye une société réunionnaise, basée à Saint André pour faire de la publicité sur un site qui n’atteint aucune personne ayant besoin de formation en Martinique.
Bébert, ça fait plus de 300.000 euros en 6 ans que tu manges.En bon dard, le compte bancaire de Dégras doit être bien épais. Tu pourrais prêter 200.000 à Cathou pour finir de payer Perrinon, non?
Ce piètre texte malgré sa faiblesse affligeante mérite une sereine réponse. J’avais 17 ans quand mes amis-es de la Route de la folie (voie n°6) à Fort-de-France m’ont appelé Gilles au lieu de Gilbert. Ça fait 39 ans. Une vie. Bob (Robert ) Marley, Martin Luther King et Malcolm X n’ont pas vécu autant.
Concernant L’AGEFMA, 300 000 €…lol. Si j’avais touché cette somme. Une seule chose est sûre je ne vivrai pas en Martinique. Et pour la culture générale de ceux qui racontent ce Pipo…si l’AGEFMA veut communiquer sur Bondamanjak…je ne peux pas refuser de diffuser une bannière. Ça s’appelle un refus de vente; Et même le PPM peut communiquer sur le piment. Bin ouais …c’est la loi.
En parlant de loi, je vais cette semaine déposer une plainte contre Jean-Claude Nazaire suite à ce post sur Facebook.
Si d’autres personnes sont tentées par cette aventure judiciaire…je me ferai un plaisir de dupliquer la démarche.
gilles dégras