Car la véritable question est une question de justice. Une infime partie de la population s’enrichit pendant que la majorité souffre car elle a des difficultés pour boucler ses fins de mois. Tout est cher dans nos îles : l’alimentation, les frais bancaires, le carburant, les transports, tout…. D’ailleurs les touristes qui semblent se plaindre de la situation, sont en général les premiers à trouver les prix élevés…
Les télévisions françaises : Communication, ou propagande ?
Dans tous les médias français on se rend compte que le mouvement martiniquais est délibérément occulté. Yves Jego, secrétaire d’état aux DOM-TOM, est encore intervenu le 14 février, en citant le mouvement guadeloupéen, sans jamais citer le mouvement martiniquais. Nous n’existons pas : En bref Monsieur Yves Jego nie totalement le mouvement : il n’y a pas de grève générale, les supermarchés ne sont pas fermés, les écoles ne sont pas fermées, les transports fonctionnent comme d’habitude, les poubelles ne jonchent pas le sol dans les rues…
Tout va bien Monsieur le Marquis Yves Jego. Rien de nouveau sous le soleil.
On cherche à faire croire aux français que le mouvement n’a pas dépassé les frontières de la Guadeloupe, alors qu’en réalité la Martinique est impliquée depuis maintenant une semaine et que la Réunion est en train de rejoindre le mouvement. Il est probable que la Guyane nous donne des signes solidaires.
Le mouvement martiniquais et le mouvement guadeloupéen sont aussi virulent l’un que l’autre, le mouvement guadeloupéen ayant juste précédé le mouvement martiniquais.
Pourquoi occulter ces mouvements ? Je trouve pour ma part cette manipulation de l’opinion française inquiétante. Vous devez savoir que vos télévisions ne vous disent pas la vérité, qu’elles sont manipulées. Ce n’est pas la vérité qui anime les journalistes mais bien leur accointances et connivences avec le gouvernement. Il y a de quoi être s’interroger. Est-on encore en démocratie avec de pareilles pratiques ? Le problème c’est que notre président ne s’appelle pas Staline et que son conseiller ne s’appelle pas Bernays.
Nous devons être vigilants face à de telles pratiques. Car il s’agit bien de liberté de la presse, d’indépendance réelle de cette presse, il s’agit aussi de savoir si les journalistes ne sont pas « choisis » en fonction précisément de leur opinion politique.
A-t-on encore de vraies informations ? Pour ma part j’en doute, très sérieusement .