Bondamanjak

Entre sardines et carangues…les marins-pêcheurs de Martinique perdent à Paris ce qu’ils avaient gagné à Fort-de-France

Le Martiniquais n’est plus « un jouet au carnaval des autres » il est depuis ce 15 janvier 2013, « une marionnette à son propre carnaval ».

La réunion ministérielle ce ce jour a été le pitt de toutes les trahisons. Les marins-pêcheurs de Martinique perdent à Paris ce qu’ils avaient gagné à Fort-de-France. A qui profite le crime ? C’est une bonne question.

Tout d’abord les deux ministres de la mer et des outremers aidés par Serge Letchimy et Marie Ademar excluent une partie de la délégation des marins-pêcheurs… et pour cause il s’agit des concepteurs et rédacteurs des revendications et de l’accord Karl Larcher Bertrand Cambusy et Georges-Emmanuel Germany. L’Etat français sans doute craintif avait choisi de limiter les membres de la délégation uniquement à ceux qui étaient proches du président de Région et qui étaient prêts à brader les revendication des marins-pêcheur.

En Martinique, l’engagement avait été pris d’accorder une aide d’urgence de 3.5 millions d’euros à tous les pêcheurs sans distinctions. A Paris, l’Etat revient sur sa signature en conditionnant l’aide d’extrême urgence à des critères non encore définis et qui excluront nécessairement les pêcheurs se situant en dehors des zones d’interdictions qui sont pourtant victimes de la surpêche du fait de l’arrivée sur leur zone de pêche des pêcheurs des zones impactées.

il avait été convenu que les pêcheurs formuleraient des demandes au titre du plan d’urgence pour compléter les sommes obtenus dans le cadre du plan d’extrême urgence. Les deux millions d’euros de l’Etat seront donc saupoudrés, distribués au compte goutte après constitution de dossier contraignant à souhait.

Les sommes supplémentaires que les pêcheurs avaient réclamées à Fort-de-France n’ont pas été demandées par les négociateurs choisis ce jour par Serge Letchimy et le ministre. Les marins-pêcheurs auront des comptes à demander à leurs représentants défaillants. A suivre.