Bondamanjak

ESCLAVAGE…

 Ce sont des informations anonymes, fournies par la jeune femme à une tierce personne, qui ont permis aux policiers de Laval de mettre l'affaire au jour en janvier dernier.

La jeune femme a alors été confiée à une maison d'hébergement et le dossier remis à la GRC qui a toutefois mis plusieurs mois pour gagner la confiance de la victime.

Celle-ci a obtenu le statut de réfugié et travaille, désormais, ayant apprivoisé une liberté dont elle ignorait l'existence. Une porte-parole de la GRC a expliqué que, pour la victime, l'exploitation qu'elle subissait était tout de même une amélioration par rapport à sa vie en Éthiopie, puisqu'elle bénéficiait de trois repas par jour et d'un toit.