Bondamanjak

Et pendant ce temps-là…

Par Thierry Negi.
Nous sommes en 2016 et, dans cette république qui a suspendu la traite négrière et l’esclavage, 59 ans, après avoir elle même signé les fameux droits de l’homme (pas des hommes), au lendemain des commémorations de l’appel du 18 juin du Général de Gaulle (qui aurait mieux fait de choisir une fourche), à l’heure où certains parlent de réconciliation, de réparation, de rédemption…, il y a des dégénérés qui continuent à répendre de la HAINE dans notre société déjà en perte de repères.

MOI, ça me répugne !

Quelle réparation attendre de ces descendants d’esclavagistes à qui ont été confié les clés du parc dans lequel certains cons descendants d’hommes devenus esclaves semblent se complaire quand on lit les propos de cet individu, qui semble oublier le résultat de ce qu’ont fait ses ancêtres pendant tout ce temps depuis qu’ils ont foulé ce sol ?

En écrivant ses inepties, a t-il pensé à ces nombreux enfants qui n’ont pas pu, eux aussi, profiter de leur père, de leur mère, de leurs frères et sœurs… parce que lui et ses congénères avec la complicité de l’état ont semé la mort en empoisonnant nos terres, nos rivières, notre mer, tuant hommes et animaux ?

Comment cet individu peut-il traiter d’autres martiniquais de racistes, de fossoyeurs, d’assassins…, lui, qui avec les siens, ne se marient qu’entre eux, préférant vivre en autarcie afin de préserver leur main mise sur cette terre qu’ils ont volé, puis souillée du sang de milliers d’hommes, femmes, enfants, tout en affirmant aimer son prochain ?

Comment, en 2016, dans ce pays des droits de l’homme, des gens dit intelligents, peuvent-ils encore se permettre de s’exprimer ouvertement de la sorte sans être inquiétés ?

Comment se fait-il que bon nombre de mes « amis », font partie des contacts de ce monsieur ?

Tjip, il est grand temps que nous puissions fêter de belles dates sans eux ! 🙁