Une salariée intérimaire d’origine Martiniquaise travaillant sur les chantiers de construction #EDF a été victime d’une discrimination concernant, entre autre, une mutation du chantier de #Bellefontaine en #Martinique vers celui de #Jarry en #Guadeloupe.
Alors que l’entreprise utilisatrice, pour laquelle elle travaillait, a généré son déplacement, la jeune femme (à la différence de ces collègues voir même de certains sous-traitants) n’a bénéficié d’aucune prise en charge.
Cette décision lui a été notifiée simplement par email.
Or, il apparaît que d’autres salariés placés dans des conditions similaires ont eux bénéficié d’hôtel pour les premiers jours, d’une aide à la recherche d’un logement, du paiement de leur loyer, d’un véhicule de fonction avec carte essence etc…
Durant sa mission, le salarié intérimaire dispose des mêmes droits que les salariés en contrat à durée indéterminé de l’entreprise utilisatrice.
Il faut noter par ailleurs que cette jeune femme a subi des pressions et des humiliations de la part de certains de ses supérieurs hiérarchiques notamment en faisant courir des rumeurs la concernant, ou en la menaçant de « l’écraser ». Ça aussi c’est de la violence faite aux femmes.
Elle a à plusieurs reprises alerté sa hiérarchie sur ces pratiques mais rien n’a été fait.
Un mail a été envoyé à l’inspection du travail de la Martinique en Décembre 2012 et le Défenseur Des Droits a été saisi. EDF devra faire la lumière toute la lumière sur cette sombre affaire de discrimination qui sent fort la black…euh…le…black out.