Pour la énième fois la #Martinique, un territoire de la #France, le pays des droits de l’Homme qui a déclaré l’#esclavage crime contre l’humanité est au coeur de la fable « Les animaux malades de la peste » de Jean de La Fontaine le poète français mort en 1695 dix ans après la mise en pratique du #Codenoir du criminel Jean-Baptiste Colbert.
Une énième errance glaire comme la glaise qui capote là où la rivière coule rouge. Pour la énième fois, on emprunte le petit chemin boueux de la dérive identitaire et spatiale.
Celui qui provoque cela s’appelle Fabrice di Falco. Un chanteur lyrique originaire de cette île empreinte de schizophrénie chronique.
Du coup, il devient l’âne de la fable. Tout une population qui ne sait pas faire peuple crie comme un seul homme « Haro » sur le baudet. « Changer le texte d’autrui, quel crime abominable ».
Pourtant FDF n’a pas tort. La Martinique n’est pas un pays. C’est tout ce qu’on veut (Onion péyi, dité péyi)…mais le PAYS c’est la FRANCE.
D’ailleurs le président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique Alfred Marie-Jeanne était récemment …au Conseil des…Régions à Marseille. Eh oui nos paradoxes, nos culs entre x chaises donnent raison au chanteur qui n’a eu qu’un tort vouloir séduire et plaire au prince #Macron. Eh oui, c’est parti en sucette live mais…c’est de notre faute.
Fabrice di Falco est une victime de notre manque de responsabilité. Rendez vous compte que la Martinique, la terre qui a vu naître…Césaire, Fanon, Glissant, est encore en train de s’interroger sur son imagerie, sur un drapeau, sur son identité…sur carrément tout ?
Combien de martiniquais tentent de changer leur accent quand ils parlent à un blanc de France ?
Combien de martiniquais « brodent » quand ils parlent à un blanc de France ?
Au fait, on peut parler du ZOUK EN …FRANÇAIS ?
Pourquoi les zoukeurs ont voulu utiliser la langue de Molière ?
Ferme la porte, ce soir je ne te lâcherai pas. Oublie l’extérieur, il n’y a que nous, allume la bougie et viens pour…viens le prendre, viens le prendre…
Fabrice di Falco, c’est notre miroir, c’est NOUS. Oh mon Dieu, oh Djee Zeus. Et ça ON a du mal à l’accepter entre By Low law et comme quoi le kumquat.