Il a ainsi décliné les mesures prioritaires qui doivent trouver application en Guadeloupe :
- mise en place d’une véritable réforme du mode de fixation du prix des carburants qui garantisse le droit des guadeloupéens à payer un prix juste, établi sur des bases transparentes, équitables et garantes de l’emploi local
- finalisation du plan d’urgence pour la formation et l’emploi de ces 56% de jeunes de 15-24 ans frappés par l’échec scolaire, la désocialisation et le chômage, avec notamment la mise en place d’un véritable contrat d’autonomie qui donne enfin un vrai statut aux jeunes de moins de 25 ans, qui ne sont pris en compte par aucun dispositif légal.
- application anticipée du RSA en étendant son bénéfice aux jeunes de moins de 25 ans, comme le Président de la République l’a proposé pour la France métropolitaine.
- Mesures pour combattre la crise du logement, en prenant en compte le coût réel des opérations, et l’écart qui se creuse entre les crédits de paiement et autorisations d’engagement, qui passe de 36M€ en 2008 à 49M€ en 2009.
- Dispositif de continuité territoriale tenant compte des spécificités d’un archipel confronté comme le nôtre à la double insularité.
- Plan d’aide aux collectivités locales, véritables pompiers sociaux dont l’action est minée par les transferts de l’acte II de la décentralisation et dont l’évolution des dotations de l’Etat couvre à peine l’inflation réelle.
- renforcer le fonds d’investissement destiné au rattrapage du retard des équipements structurants qui est notoirement sous-doté au regard des 300 millions d’€ nécessaires à la seule politique de traitement des déchets ménagers.
Enfin, sur la question de la Gouvernance, Jacques GILLOT a réaffirmé que chaque territoire devait faire évoluer ses institutions au rythme voulu par sa population.
Selon le Président GILLOT, Le débat sur le choix de tel ou tel article de la Constitution est un faux débat, car le cadre institutionnel n’est qu’un outil au service d’un projet.
Pour l’exécutif départemental, conformément à la démarche validée par le congrès des élus départementaux et régionaux du 24 juin, ce qui est fondamental c’est d’abord de bâtir un vrai projet de société, avant de déterminer quel cadre institutionnel, quel article, quel statut choisir.