On se souvient qu’à l’occasion de l’inauguration de l’aéroport Aimé Césaire le 26 juin 2009, le Président de la République avait indiqué sa vision de l’avenir institutionnel de la Martinique.
S’il avait écarté avec fermeté le statu-quo, et rompu avec tout discours de la peur autour de l’article 74, il avait également indiqué qu’une solution « par étapes » lui paraissait envisageable : d’abord, dans le cadre de l’article 73, avec la création d’une collectivité unique, ensuite, au bout d’une période transitoire, consulter à nouveau les martiniquais sur la possibilité d’aller plus loin dans leur démarche d’autonomie. (…)
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