En #Martinique, la justice n’est pas aveugle, elle a les yeux loli avec ce coup de théâtre au parquet de Fort-de-France où le procureur général demande le dépaysement de l’affaire Marie-Jeanne.
Le 9 août dernier, le procureur Bernard #Rabatel sur instruction mais aussi suite aux « conseils » du plus gros bonnet de l’île « décide » que le 9 novembre 2016 ne doit pas être après le 13 décembre 2015, un nouveau creuset historique pour le leader indépendantiste martiniquais.
Car tous ces politiques aigris qui sont encore aux premières loges à tirer des ficelles, ces « derniers maîtres de la Martinique » savent que la…relaxe inévitable, va laisser des traces d’injustices chroniques, qui vont nourrir une population sevrée de vérité par 6 longues années de procédure. Alfred Marie-Jeanne risque de sortir renforcé de cette glaire cabale orchestrée.
Et c’est un risque pour ceux et celles qui pensaient profiter de ce crime, mauvais calcul rénal, pour, soit le remplacer à la tête du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, soit profiter de ce discrédit offert, pour le voir désavoué lui et sa majorité aux Législatives de 2017. Eh oui, c’est lamentable et pitoyable mais on en est là. Comme Aga.
Aussi, ce mercredi 7 septembre 2016 à 14 heures à Paris, la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation analysera cette demande de dépaysement qui épouse bien mal l’article 665 du code de procédure pénale qui régit de manière stricte les conditions du dépaysement d’une affaire.
Est-ce que la Cour dort ?
A suivre, car on ne comprend toujours pas pourquoi, le procureur #Corbeau en fait tout un fromage.