Demain mercredi 30 janvier à 18h00, Gerry L’Etang présentera Fillette-Lalo, co-écrit avec Dominique Batraville (Haïti), à l’amphi Sellaye de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines.
Résumé : Dans une autre circonstance, un autre pays, un président-à-vie entreprit une traversée de l’horreur. Il s’appuya dans cette aventure sur une milice dont les membres reçurent le titre officiel de « volontaires de la sécurité nationale ». La malice populaire préféra les nommer « tontons macoutes » pour les hommes, « fillettes Lalo » pour les femmes, s’inspirant là d’un croquemitaine et d’une ogresse, figures imaginaires du lieu. Une femme se hissa à la tête de ces paramilitaires, devint LA Fillette Lalo. Plus d’un demi-siècle après le début de son oeuvre, sa légende, d’extravagance et d’effroi, est ici restituée.
Came Stefada Poulard (in « Le National ») : « À travers ce dernier roman, Fillette Lalo, les auteurs ont trouvé l’angle et le prétexte pour dénoncer la sauvagerie et la barbarie des traitements réservés à ceux qui osaient s’opposer au régime duvaliériste ».
Jean Pierre Arsaye : « Ce roman aux chapitres courts, denses, a tout d’une tragédie baroque. Il s’ouvre sur la fuite pour l’étranger de Dame Ernst Léonard dite «Fillette Lalo», cheftaine des «volontaires de la sécurité nationale». Ces derniers sont alors en débandade, pris dans une souricière tendue par une horde d’insurgés hurlant vengeance, munis de coutelas, pneus usés, bidons d’essence, bois d’allumettes. Le projet des révoltés est radical: le «supplice du père Lebrun.»
« Fillette Lalo », de Gerry L’Etang et Dominique Batraville, ISBN 9782357204171, HC Editions, Paris, 80 p. 12,5 euros.