Fort McMurray est une zone – grande comme la Hongrie – contrôlée uniquement par les compagnies pétrolières. Un pays qui exploite le pire pétrole du monde : les sables bitumeux. Une des pires façons de produire un pétrole qui détruit tout : paysage, eau, santé.
Un « pays » qui préfigure l’avenir du monde : tout est privé, il n’y a pas d’impôt local, les « pétrolières » payent même les impôts des « citoyens ». En retour ils sont traités comme des mendiants.
95% du budget de la ville (1 milliard de $) vient du pétrole.
La mairesse est élue avec 6000 voix, les habitants se désintéressent totalement de la politique.
Au Canada le dollar est indexé sur l’exploitation du pétrole. On imagine bien que le gouvernement ne va pas régler le problème de ce pays fou. Après l’exploitation de l’amiante, la forêt, le Canada montre encore son incapacité à gérer ses ressources publiques. En confiant l’exploitation de ses trésors à des compagnies privées qui saccagent la ressource et ensuite disparaissent, en laissant des traces.
Au milieu de ce désastre les autochtones ne sont *jamais* entendus, leur disparition est programmée. En 2016, ils sont parqués dans des réserves, privés de leurs droits ancestraux, empoisonnés par l’eau polluée.
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