Le défenseur des droits, Jacques Toubon, ne peut être soupçonné de « gauchisme » et pourtant son rapport tire une conclusion claire.
« Si M. Toubon n’emploie jamais l’expression politiquement marquée de « préférence nationale », il montre combien l’accès à des droits aussi fondamentaux que la scolarisation ou la santé peut être entravé pour les extra-nationaux. Pire, il rappelle qu’on n’interroge même plus ces discriminations, tant elles se sont banalisées. « L’idée de traiter différemment les personnes n’ayant pas la nationalité française, de leur accorder moins de droits qu’aux nationaux est si usuelle et convenue qu’elle laisserait croire que la question de la légitimité d’une telle distinction est dépourvue de toute utilité et de tout intérêt », note-t-il dès les premières lignes de son travail. » (Le Monde)
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