Dans son numéro d’avril 2008, le magazine Capital indique que Patrick de Carolis, patron de France Télévisions, pourrait être contraint d’abandonner son poste avant la fin de son mandat en 2010.
Dans un article intitulé « Que faire de France Télévisions ? », le mensuel révèle que Nicolas Sarkozy est partisan d’offrir au Parlement un droit de véto sur les nominations décidées par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. C’est cette autorité – aujourd’hui présidée par Michel Boyon – qui désigne, tous les cinq ans, le PDG de France Télévisions.
Si ce droit de véto était inséré dans la future loi de l’audiovisuel, prévue normalement pour cet été, « Carolis et son équipe pourraient être contraints de rendre leur tablier avant la fin de leur mandat, prévue en 2010 » écrit Capital.
Ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy et Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, ont renouvelé leur confiance à Patrick de Carolis. Pourtant, plusieurs candidats se seraient mis sur les rangs pour succéder à Patrick de Carolis en cas de départ anticipé, indique Capital. Le mensuel avance les noms de José Frèches, « qui a l’oreille de Sarkozy », Paul Amar et Véronique Cayla.