Comment dès lors pourront-elles continuer à apporter leur concours aux financements des infrastructures ferroviaires, à investir autant dans les lycées et dans la formation professionnelle, à accompagner les entreprises, les laboratoires de recherche, les investissements verts, les communes et les départements pour les maisons de santé, leurs projets de haut débit, les équipements culturels et sportifs…. C’est un coup d’arrêt à l’aménagement du territoire et aux services publics de proximité.
Concrètement, les Régions devront revoir à la baisse leurs commandes de trains régionaux (15 milliards d’euros). Ce sont des centaines d’emplois qui se verront menacés dans les entreprises comme Alsthom ou Bombardier.
Ce gel inacceptable fait suite à la réforme de la fiscalité locale qui a privé les collectivités, en général, et les Régions en particulier, de toute marge de manœuvre fiscale. Le gel : c’est le dernier coup de poignard dans le dos porté aux Régions qui ne sera pas sans conséquences économiques et sociales puisque les collectivités, et notamment les Régions, assurent, rappelons le, 74% des investissements publics, équivalent par an à plus d’un million d’emplois.
Source ARF Agence des Régions de France