Guadeloupe: 12 interpellations, une quarantaine en cours .
Douze personnes ont été interpellées et une quarantaine étaient en cours d’arrestation en Guadeloupe lundi, aux alentours des barrages dressés par les manifestants sur les routes, a-t-on indiqué de source policière.
Alors que neuf barrages érigés par les grévistes du collectif LKP tôt le matin étaient démantelés par les forces de l’ordre, d’autres étaient dressés un peu plus loin, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Outre les 12 interpellations déjà effectuées, la police encerclait une quarantaine de manifestants au Gosier, commune proche de Pointe-à-Pitre.
Selon le procureur Jean-Michel Prêtre, le nombre d’interpellations est en tout d’une cinquantaine.
Les autorités reprochent aux personnes arrêtées des « entraves à la circulation », et des « violences à l’encontre des forces de police avec jets de pierre », selon la même source policière.
Parmi les manifestants en cours d’interpellation au Gosier, se trouvait Charlie Lando, membre du LKP et proche de son leader Elie Domota.
Des grévistes ont déploré auprès de l’AFP des « actions violentes » de la police vis-à-vis des interpellés.
Selon la préfecture, un des responsables du LKP, Alex Lollia, blessé, a demandé à être conduit au centre hospitalier par les pompiers. Des groupes de manifestants se dirigeaient vers ce CHU, a-t-on encore indiqué de source préfectorale.
Jeudi, sur Canal 10, chaîne créole très écoutée sur place, M. Domota avait lancé une sévère mise en garde: « Si quelqu’un blesse un membre du LKP ou un manifestant guadeloupéen, il y aura des morts. Il faut qu’on se le mette dans nos têtes ».
En tee-shirt et bandeau rouge, devant le palais de la Mutualité à Pointe-à-Pitre, au siège du LKP, Mirella Couri, qui travaille au CHU de Pointe-à-Pitre, s’est dite révoltée, et a lancé : « le peuple guadeloupéen est trop gentil, il devrait faire des attentats comme en Corse pour être écouté ! ».
Il « n’y a pas de respect envers nous. Est-ce parce qu’on est noirs ? », a-t-elle demandé, dénonçant à nouveau « les békés ».
Pour sa collègue Malika Despointes, « nous sommes des Français comme les autres, il faut nous respecter comme tels. On doit être logés à la même enseigne. On demande une vie meilleure, ça fait trop longtemps que nous sommes sous-estimés ».
« On demande ni l’autonomie, ni l’indépendance, simplement du respect », a-t-elle encore déclaré.
Alors que neuf barrages érigés par les grévistes du collectif LKP tôt le matin étaient démantelés par les forces de l’ordre, d’autres étaient dressés un peu plus loin, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Outre les 12 interpellations déjà effectuées, la police encerclait une quarantaine de manifestants au Gosier, commune proche de Pointe-à-Pitre.
Selon le procureur Jean-Michel Prêtre, le nombre d’interpellations est en tout d’une cinquantaine.
Les autorités reprochent aux personnes arrêtées des « entraves à la circulation », et des « violences à l’encontre des forces de police avec jets de pierre », selon la même source policière.
Parmi les manifestants en cours d’interpellation au Gosier, se trouvait Charlie Lando, membre du LKP et proche de son leader Elie Domota.
Des grévistes ont déploré auprès de l’AFP des « actions violentes » de la police vis-à-vis des interpellés.
Selon la préfecture, un des responsables du LKP, Alex Lollia, blessé, a demandé à être conduit au centre hospitalier par les pompiers. Des groupes de manifestants se dirigeaient vers ce CHU, a-t-on encore indiqué de source préfectorale.
Jeudi, sur Canal 10, chaîne créole très écoutée sur place, M. Domota avait lancé une sévère mise en garde: « Si quelqu’un blesse un membre du LKP ou un manifestant guadeloupéen, il y aura des morts. Il faut qu’on se le mette dans nos têtes ».
En tee-shirt et bandeau rouge, devant le palais de la Mutualité à Pointe-à-Pitre, au siège du LKP, Mirella Couri, qui travaille au CHU de Pointe-à-Pitre, s’est dite révoltée, et a lancé : « le peuple guadeloupéen est trop gentil, il devrait faire des attentats comme en Corse pour être écouté ! ».
Il « n’y a pas de respect envers nous. Est-ce parce qu’on est noirs ? », a-t-elle demandé, dénonçant à nouveau « les békés ».
Pour sa collègue Malika Despointes, « nous sommes des Français comme les autres, il faut nous respecter comme tels. On doit être logés à la même enseigne. On demande une vie meilleure, ça fait trop longtemps que nous sommes sous-estimés ».
« On demande ni l’autonomie, ni l’indépendance, simplement du respect », a-t-elle encore déclaré.
source : AFP