Par ailleurs, le nombre de passages aux urgences pour dengue « est en augmentation » et « le nombre mensuel de cas biologiquement confirmés hospitalisés a doublé pour la deuxième fois entre juin et juillet ».
La proportion de formes graves « reste stable » depuis le début de l’épidémie en décembre 2009.
Depuis le début de l’épidémie, le nombre de cas est estimé à 25.200, dont 243 hospitalisés et deux décès.
A la Martinique, où l’épidémie à démarré en février, 18.110 cas de dengue et neuf décès, dont six survenus en juillet, ont été enregistrés, selon le dernier point du Cire mis en ligne vendredi.
Les consultations pour dengue ont augmenté chez les généralistes (2.600 par semaine entre le 19 juillet et le 1er août) et dans les services d’urgences, en particulier les urgences pédiatriques.
A Saint-Martin, l’épidémie est « confirmée ».
La dengue est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Aedes, qui se traduit par une forte fièvre accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’une sensation de fatigue. La majorité des cas sont sans complications, mais la maladie peut évoluer vers des formes sévères (dengue hémorragique).
Il n’existe ni vaccin, ni traitement spécifique.
Pour limiter les risques d’infection, il est important, souligne l’InVS, de se protéger contre les piqûres de moustiques (moustiquaires, vêtements couvrants, répulsifs et insecticides). Il faut aussi éviter la prolifération des vecteurs de la maladie en éliminant régulièrement tous les lieux de reproduction des moustiques, à l’extérieur comme à l’intérieur des maisons : soucoupes sous les pots de fleur, réservoirs d’eau.
Les ministres de la Santé, Roselyne Bachelot, et de l’Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, ont appelé la semaine dernière à « la mobilisation de tous » pour enrayer l’épidémie.