Ce litige au sein d’une entreprise privée avait déjà donné lieu à plusieurs demandes d’audience de l’UGTG qui estime qu’en l’occurrence le code du travail n’est pas respecté. Celles-ci avaient toutes été satisfaites par les autorités de la Région, malgré leur caractère toujours inopiné. A chaque fois, la Région avait rappelé les limites de son pouvoir en tant que donneur d’ordre pour régler un conflit d’ordre privé interne à une entreprise.
Ce matin encore, le directeur de cabinet du président du Conseil régional a accepté de recevoir, avec un des directeurs-généraux adjoints, une délégation des manifestants. Ceux-ci ont finalement refusé et ont tenté de se rendre par la force dans les étages.
Les agents de sécurité de la Région les en ont empêchés et les manifestants se sont livrés à plusieurs actes de violence physique contre ceux-ci. Face à ces exactions intolérables qui menaçaient la sécurité des agents de la région, il a été demandé aux forces de police d’évacuer le hall. Ceci a été fait vers 14h sans blessé, ni dégât important.
Le président de Région rappelle qu’il est toujours ouvert à un dialogue social serein et respectueux mais qu’il ne saurait accepter que la violence tienne lieu d’argument. Il ne peut davantage accepter que ses agents soient menacés et que le fonctionnement de la collectivité soit régulièrement entravé au détriment du service public et de la population.