Les Guadeloupéens sont toujours sidérés par les derniers rebondissements des négociations.
Voici ce qui se dit dans l’île :
La technique de rupture brutale des négociations, une vieille technique :
M. SARKOZY rappelle son secrétaire d’Etat JEGO en consultation. Ce dernier part sans prévenir personne et ne laisse aucun message d’explication. Il envoie 3 escadrons de Gendarmes devant la Préfecture, alors que personne ne menace d’y entrer.
En rompant ainsi le fil des négociations l’Etat rechercherait :
- Des débordements du LKP par des irresponsables ou des provocateurs pour mettre le désordre et avoir un motif de réprimer durement la population.
- Mettre les négociateurs (LKP – Patrons et responsables des collectivités), en face de leurs responsabilités. Les inciter a se diviser ou à faire de nouvelles propositions avec des prétentions orientées à la baisse.
- Consulter le secrétaire d’Etat pour quelques jours à PARIS le temps d’un conseil des ministres Mercredi.
- Le renvoyer avec des propositions nouvelles de l’Etat Mercredi soir pour re-négocier dès jeudi si la situation est calme.
- Si la situation est jugée tendue en Guadeloupe la négociation pourrait se tenir à FORT DE FRANCE ou à SAINT-MARTIN. Ce qui obligerait le LKP a y venir en plus petit nombre 6 à 8 personnes au lieu des 49 membres représentants ce collectif.
- Si la seconde négociation échoue, SARKOZY peut convoquer les personnes de son choix à PARIS en début de semaine prochaine le 16/02/2009.
- Si SARKOZY devait venir ce n’est que dans une situation calme et apaisée pour tirer les marrons du feu et se poser en vainqueur.