« Nous avions pris l’engagement de répertorier l’ensemble des points du protocole », a rappelé M. Domota mercredi soir en précisant que cette liste « nécessite que nous nous revoyions au niveau local avec le préfet et les conseils général et régional ». Selon lui, « un certain nombre de points relèvent du niveau de l’Etat ». Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, s’est de son côté félicité mercredi soir du « bon esprit » et du « climat de travail » de cette réunion, qui s’est poursuivie durant un peu plus de quatre heures. « Nous avons avancé », a-t-il affirmé, évoquant « un bilan plutôt positif ». Selon lui, existent « une petite cinquantaine de points dont le LKP ne contestent pas qu’ils ont été mis en oeuvre, une trentaine qui doivent être encore finalisés au plan local et une quinzaine que je vais faire remonter à Paris car ils appellent une intervention centrale ». Le secrétariat d’Etat à l’Outre-mer affirmait jusqu’à présent que l’Etat était « concerné par 102 mesures » dont « 70 mesures ont déjà été mises en oeuvre ». M. Desforges a précisé mercredi soir que les partenaires du comité de suivi s’étaient « inscrits dans la feuille de route que m’avait tracée Mme Penchard ». La secrétaire d’Etat avait, samedi dernier, promis de revenir « très rapidement » pour étudier ceux des points du protocole « qui relèvent de la responsabilité du gouvernement ». Mais « je ne reviendrai que si nous sommes, en Guadeloupe, dans une situation calme et qu’il n’y a pas de manifestation », avait-elle prévenu.
Source AFP
