Dans la livraison de juillet 2007 de « La Revue de Psychanalyse », un article de Guillaume Suréna intitulé « Le Temps des Amérigo ou les Cartographes du Nouvel Inconscient ».
Le psychanalyste martiniquais s’y livre à une critique de l’ouvrage de Lionel Naccache, « Le Nouvel Inconscient », sous-titré « Freud, Christophe Colomb des neurosciences », paru aux éditions Odile Jacob en septembre 2006.
Extraits : « Le temps des « amérigo » arrive toujours pour rassurer les hommes apeurés devant les conséquences imprévisibles de leurs propres actions.
Ce brave et modeste Amérigo VESPUCCI, contemporain de Christophe COLOMB, n’était ni le premier à aborder le nouveau monde, ni un des grands explorateurs, ni un érudit, ni un manipulateur et pourtant le destin a fait de son prénom, en latin « AMERICUS », le nom d’un continent nouveau…… »
« Freud ne nous avait-il pas prévenu qu’un jour, peut-être, les découvertes de la biologie réduiront à néant les élaborations théoriques fragiles de notre nouvelle science qu’il avait créé en se séparant résolument de la neurologie ?
N’avait-il pas affirmé, avec le ton de celui qui sait ce dont il parle, que les possibilités de cette biologie sont immenses ?
N’avait-il pas montré de l’insatisfaction devant les versions écrites de certaines de ses propres conceptualisations, notamment ses écrits métapsychologiques de 1914 ? ….. »