Depuis plusieurs jours, la #Guyane est en crise. Le plus grand département de #France,est en mode « Le mo le plus long ». Un mo pour tenter de guérir les maux qu’elle ne peut plus taire. Violence, insécurité, chômage…et tout ce qui va avec. Le bouillon d’awara,le carnaval et les bonnes soupes du marché de #Cayenne ne peuvent plus endiguer le malaise sociétal. un mal être collectif qu’on ne peut plus prendre au pied de la lettre.
Dans la capitale, ça sent le poivre. Mais ailleurs aussi. Ce jour, on signale des barrages :
A Kourou (RN1 vers Sinnamary, ronds-points Carapa et entrée de ville)
A Saint Laurent : rond-point du cimetière et route de Fatima
A Rémire Montjoly : rond-point Tablon
A Matoury : rond-point Balata.
En 1985 François Mitterrand président de la mère patrie déclarait sans ambages : «Comment pouvons-nous continuer à lancer des fusées sur fond de bidonvilles ?»
32 ans plus tard, les propriétaires de ce laboratoire du monde doit faire le constat d’un échec regrettable. Les pipettes sont pipées, les tubes à essai entubent.
La Guyane est un bagne moderne, une colonie que l’on nie. Un éternel pays qu’on dit construire. Un énième appendice de l’assimilation durable où Mariane ne rime qu’avec Ariane. Un rêve rave party où le vivre ensemble immaculé fait semblant. Pourtant le paradoxe fait qu’on se drape dans un drapeau manque de peau. Eh oui ce n’est pas simple. Et c’est là que ça se complique. Au fait Christiane toi qui a des avis sur tout…Taubira pas de briser le silence. To ou tard…