Un chef d’entreprise exerçant dans le secteur du BTP en #Guyane a tenu sur internet des propos racistes contre une journaliste noire de #France 24. Le parquet de Paris a enregistré une plainte déposée par la chaîne.
Cet homme de race blanche installé en Guyane depuis quinze ans, est dans le collimateur du parquet de Paris pour avoir proféré des insultes raciales envers cette journaliste noire de la chaîne d’information #France24.
En mars 2014, le sieur est assis devant sa télé à écran plat. Une journaliste noire présente des infos dans sa télé. Pour des raisons qu’il n’a pas su expliquer aux enquêteurs, il rentre dans une colère métisse euh…… »noire ». Il décide de le faire savoir à la direction de la chaîne. Et comme on est en démocratie participative, Il envoie un mail sur le site internet France 24, dans lequel il critique ouvertement l’intervention de la journaliste. Il conseille même à la direction d’expédier cette femme de couleur dans son pays d’origine et de la remplacer par une « bonne Française » .
IL RECONNAÎT LES FAITS
La plaisanterie à une #gouvernance qui n’est pas du goût des responsables de la chaîne. Une plainte a donc été déposée au parquet de Paris qui a donné suite. Sur réquisition du magistrat parisien, le chef d’entreprise, qui se croyait sûrement à l’abri derrière son ordinateur, a été identifié par son adresse mail.
Sur demande du parquet de Paris, via le procureur de la République de Cayenne, l’auteur des propos racistes a été entendu par les policiers du commissariat de #Cayenne. L’homme a reconnu les faits et attend avec inquiétude la suite que donnera le parquet de Paris à cette affaire. Il y a déjà une affaire comparable d’injures racistes qui devrait faire jurisprudence. Celle de la condamnation de la candidate du Front national à neuf mois de prison ferme, cinq ans d’inéligibilité et 30 000 d’amende pour provocation à la haine raciale et injure raciale pour avoir comparé Christiane Taubira, garde des Sceaux, à un singe.
Selon une source de France 24, le procureur de la République de Paris attend le retour de l’enquête effectuée par les policiers guyanais qui ont entendu, en début de semaine, le chef d’entreprise. Ce dernier aurait expliqué qu’il était en état d’ivresse le soir des faits. Une excuse qui ne devrait pas attendrir les juges du tribunal correctionnel de Paris.
Texte en partie rewrité
Source : franceguyane.fr