
En Martinique, en ce qui concerne le harcèlement moral et sexuel, il n’est pas évident pour les victimes de libérer la parole. La honte et le qu’en dira-t-on mettent une véritable et lourde chape de plomb sur des êtres traumatisés et en souffrance.
Ce lundi 24 février 2025, nous avons échangé avec la victime de la Tour Lumina Sophie à Fort-de-France. Alors que nous pensions qu’elle allait nous offrir un habituel silence bavard, cette employée du Comité Martiniquais du Tourisme a fait montre d’une lucidité rare. D’une totale maîtrise de la violence qu’elle subit au sein de la structure. Elle raconte. On écoute. Le verbe démontre le climat qui la lamine avec une rigueur chère au prédateur.
Elle parle de cette sanction prétexte. Pour une soit-disant faute grave imaginaire. L’intervention des syndicats. La menace d’une grève et finalement l’annulation de la sanction par la présidente Bénédicte Pivert Di Geronimo pour éviter le scandale.
Et puis il y a le délicieux flou bondamanjakien qui permet de blanchir le Directeur Général Bruno Brival. Un DG qui devrait protéger son personnel notamment les femmes…car le loup (que nous avons clairement identifié) est ENCORE dans la bergerie et il se nourrit de corps…encore et encore. Car ce harceleur qui est régulièrement en rut comme une moto GP, en wheeling, éprouve comme un vit en vie un besoin constant de mettre la bête en I.
Reste à savoir si la société martiniquaise restera définitivement d’accord avec ÇA ?. D’accord d’accord. À suivre.